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  • Biblioteca Gnostica

     Livres en ligne de V.M. Samael Aun Weor

    La Gnose est un fonctionnalisme très naturel de la conscience,
    une Philosophia Perennis et Universalis.
    Incontestablement,
    la Gnose est la connaissance supérieure des choses.

  • Portada Biblioteca Gnostica 3

    MOURIR

    Il est urgent de désintégrer le Moi,
    de le réduire en poussière, dans le seul but
    qu'existe seulement l'Etre à l'intérieur de nous.

     

  • Eros And Psique

    Naître

    Il est de toute évidence impossible de célébrer
    la Nativité du Coeur si le Christ ne naît pas en nous.

    Celui qui veut célébrer avec jubilation la Nativité du Coeur doit
    fabriquer les Corps existentiels supérieurs de l'Etre.

  • San Pablo

    Se Sacrifier pour l'humanité

    Le Troisième Facteur fondamental de la Révolution de la Conscience
    consiste à se sacrifier pour l'humanité,
    à montrer le chemin aux autres ;
    là est la charité bien comprise, là est l'amour.

  • Cristo Pancrator

RT21 Le Sanglier Noir

Opalescences d'ambre enchanteur et délicieux, flottements translucides du mystérieux mirage & Dilutions de lumière comme d'ineffables étoiles au travers d'une ramure parfumée & Blondes lignes mourant au sol, noyées par les incertitudes de l'atmosphère qui dessine avec les nuages des caprices gracieux sur les douces floraisons de mayolique & Aquatique transparence d'un enchantement spectral, enveloppant toute chose en une tendre caresse cosmique. Dans le mystère de la nuit, la salle noyée dans la pénombre d'imprécisions marécageuses &

Les colonnes, les amphores et les coupes, semblent en vérité d'énormes fleurs lacustres endormies en des pâleurs lactées...

Il y a dans l'ambiance un je ne sais quoi, des pressentiments d'angoisse flottant dans l'air, des fleurs flétries meurent dans un vase d'albâtre.

La lumière de Séléné pâle comme la mort, taciturne, entre par la fenêtre en imitant un châle d'argent.

Le silence sépulcral est douloureux et profond comme un grand coeur empli d'infinis pressentiments. Dans le ciel nocturne parsemé d'étoiles qui tintinnabulent doucement, les nuances fondent lentement. Les ultimes rayons solaires ressemblent à de grandes cicatrices rouges qui meurent derrière l'énigme des feuilles. Heure étrange où le ciel saphir ressent l'infinie douleur de mourir. Les êtres et les choses naissent et meurent au sein profond d'un sommeil obsédant. L'ombre grandit peu à peu, devient gigantesque, semble un monstre qui avale la vie & Calme profond, fraîcheur du feuillage, nudité de la nuit florissante, flétrissement des roses du crépuscule tombées livides dans le silence.

Le globe brumeux de la Lune esquive, délicieuses irisations de mirages sur la froide pâleur du bois plein de tendresses indicibles. Je ne suis en cette nuit délicieuse, ni seul, ni accompagné ; je me trouve en état de plénitude, j'ouvre le livre des morts des antiques égyptiens et fouille les mystères de la région de Buto (du monde de l'Esprit Pur). Je connais cette région. Oui ! Oui ! Oui !

Il y a longtemps, je laissai là-bas dans le royaume minéral submergé, dans le monde souterrain, dans la région de Mendez, mon cadavre, mes cadavres ; mon Moi, mes Mois ; je suis en vérité un défunt, c'est pourquoi je comprends le livre de la demeure occulte.

Je connais les trois aspects ineffables de la Divine Mère Kundalini, Serpent igné de nos pouvoirs magiques.

Je n'ignore pas, ma Dame, que tu es l'Immanifestée déesse Shutet et que tu resplendis dans les étoiles fixes. Je n'ignore pas, ma Reine, que tu es l'Isis Manifestée, déesse des chasseurs de la région de Buto ; c'est vrai, tu poursuis les démons de Seth (les mois diables), tu les attrapes, tu les élimines.

Je sais, ma Mère, ce qu'est ton troisième aspect. Salut ! Hécate, Proserpine, Coatlicue, Reine des enfers et de la mort.

"Savez-vous, vous tous, pourquoi la région de Buto fut offerte à Horus (l'Etre divin de l'homme) ? Je le sais, mais vous, vous ne le savez pas".

"Voici que Râ (le Logos Solaire) donna cette région à Horus (l'Etre de chaque homme), pour l'indemniser de la blessure dont il souffrit à l'oeil (le troisième oeil entre les sourcils). Râ, en effet, dit à Horus : Laisse-moi voir ce qui est arrivé à ton oeil, et le regarda & Ensuite, Râ dit à Horus : Regarde par-là, surveille ce sanglier noir (l'Ego). Et Horus (l'Etre Intime) le surveilla sans relâche. Le sanglier, totalement furieux, l'assaillit. Ensuite, Horus (l'Etre) dit à Râ : Le sanglier (l'Ego) m'a donné un coup à l'oeil (la clairvoyance ; le sixième sens détruit par les passions animales)".

Ce sanglier noir (le Moi), n'inspire rien d'autre à Horus (l'Etre) que répugnance. L'oeil d'Horus ne pourra resplendir à nouveau au front de l'homme qu'à la mort du sanglier noir.

Vallée du Samsara, nuit obscure, solitude merveilleuse dans laquelle mes gens attendent ce message de Noël 1969-1970.

Vallée profonde, nuit du serpent, amoureux de ton silence, je souffre beaucoup en me rappelant qu'il existe dans le monde nombre de personnes adorant le sanglier noir. Les démons de Seth pourraient-ils par hasard parvenir à la perfection ? Le sanglier noir évoluant, dit-on ? Mon Dieu, quelle horreur ! Quelle ignorance ! Pauvres gens !

Satan évoluant ? Quelle stupidité, quelle ineptie ! Méphistophélès se perfectionnant ? Le diable disant une messe ? Le sanglier noir doit mourir. Horus l'abhorre, Râ l'abomine ; le destin de Seth et de ses diables rouges est la mort, certes.

Comme mes réflexions furent profondes en cette nuit de mystère.

Les heures passèrent. L'aube rayonna sur le bleu profond du lac, le vague profil des nuages ressemblait à des flocons de neige. La lumière indécise du début du jour commença à apparaître comme une caresse de lune sur la cendre d'une colline fraîchement brûlée pour les semailles. Le soleil luit comme la torche de mon verbe ; cierge nuptial chargé de parfums exquis. Matin radieux, en lequel le vol des colombes attendries se mêla à la chute de la rosée, tombant sur la terre comme un baume odoriférant.

Une mystérieuse mélodie parcourt les environs enveloppés dans une ineffable lumière et s'éparpille dans l'espace lointain, telle un délicieux arôme, comme l'haleine de l'âme de la mer proche.

Tout, dans les clartés diffuses pleines de frémissement musical, semble se préparer à écouter le miracle de la parole : la divine annonciation du Verbe.

 

RT23 En Construisant des Molécules

René Dubos a dit : "Le grand spectacle de la science continue encore à être représenté, seulement il se poursuit caché derrière une toile sans auditoire, ni auditeurs ; seuls les interprètes interviennent. Se joignant à l'entrée en scène, quelques bavards loquaces et mal informés vendent au public de confuses imitations des grands rites. On a promis au monde des miracles bon marché mais il ne participe plus aux grands mystères". A l'aube de la vie, la matière complexe de nos corps se trouvait dans les germes élémentaires atomiques à l'état latent, mais elle se développa très lentement au cours des innombrables siècles. Il est ostensible et manifeste que dans les processus variés de la transformation graduelle de la matière organique, interviennent toujours les quatre types fondamentaux de molécules.

Protéines : on les compte dans les matières structurelles les plus importantes de tous les organismes ; sous forme d'enzymes, il est évident qu'elles servent concrètement de catalyseurs spécifiques sans lesquels les réactions chimiques vitales se produiraient très lentement, voire pas du tout.

N'importe quelle molécule de protéine compte, en vérité, des centaines d'acides aminés intelligemment enlacés en une chaîne merveilleuse qui tend à former une spirale, avec des atomes d'hydrogène comme liens très savants afin d'assujettir fermement les spirales à leur endroit.

On a nous dit que des 80 acides aminés connus, 20 seulement interviennent dans l'élaboration des protéines. Comme les 28 lettres de l'alphabet (espagnol), ils peuvent se disposer en formant des combinaisons infinies qui expriment clairement leurs fonctions.

Acides nucléiques : ce sont des substances admirables dont dépend la qualité essentielle de la vie : la continuité de l'existence. La forme connue sous le nom d'ADN (acide désoxyribonucléique) demeure dans le noyau de la cellule, comme un magasin ou dépôt de directives, afin que celle-ci fonctionne correctement.

Indiscutablement, son célèbre parent ARN (acide ribonucléique) est le transmetteur des directives qui proviennent de l'ADN ; il élabore les protéines des parties de la cellule.

Les acides aminés s'enlacent ou s'enchaînent très sagement pendant le processus pour satisfaire la norme ADN. Les molécules d'ADN sont des spirales doubles magistralement ordonnées d'une manière très semblable à un escalier en colimaçon de grande longueur. Les splendides côtés de ce formidable escalier comptent des unités de sucre et de phosphate ; les degrés en sont des purines et pyrimidines accouplées.

Il y a dans l'ADN seulement 4 purines et pyrimidines : adénine et guanine (purines), cytosine et tymine (pyrimidines), qui se chargent de manière certes très subtile de porter les messages comme les signes de l'alphabet Morse : en traits et points. Celles qui se trouvent dans l'ARN sont les mêmes, à cette exception que la tymine est remplacée par l'uracile.

Lipides : ce sont des matières grasses fondamentales qui emmagasinent l'énergie vitale et font partie de la structure de la cellule. Leurs molécules comptent des atomes d'hydrogène et quelques-uns d'oxygène montés dans une armure d'atomes de carbone enchaînés.

Polysaccharides : ce sont des chaînes de molécules de sucre qui accumulent l'énergie et qui, sous forme de cellulose, composent les précieuses parois cellulaires. On nous a dit qu'une molécule de cellulose compte quelques 2000 unités de glucose.

D'éminents hommes de science soulignent l'idée que les polysaccharides font partie de la nombreuse famille des hydrates de carbone.

Il est indubitable que les 4 éléments primaires de ces substances vitales - hydrogène, carbone, nitrogène et oxygène - sont précisément les principes chimiques les plus actifs de l'Univers.

Ce fait, certes très intéressant, mérite d'être mentionné : seuls les protéines et les acides nucléiques contiennent de l'hydrogène ; dans beaucoup de protéines, on constate la présence notoire du soufre, le phosphore étant un composant indispensable des acides nucléiques. Aux environs de 1930, on découvrit que l'atmosphère des planètes Jupiter et Saturne était très riche en méthane et ammoniaque, et on put vérifier postérieurement que le méthane abondait sur Uranus et Neptune. Ces investigations contribuèrent à renforcer l'idée que l'atmosphère première de la Terre avait appartenu à la variété méthano-ammoniaque.

Urey supposa - à tort certes - que la lumière ultraviolette, comme les décharges électriques, auraient pu avoir libéré des molécules dans cette atmosphère, leur permettant de se regrouper pour former des composés organiques plus complexes. On cherche la clé de la synthèse des composés organiques, on enquête.

Miller suppose que dans une atmosphère archaïque dominée par l'hydrogène se trouve l'origine de la vie. D'accord, il est indiscutable que l'hydrogène en soi est la première émanation de la matière primordiale universelle (Mulaprakriti), mais si nous voulons connaître l'origine de la vie, nous devrons aller au fond des choses.

Le mot "matière" est très discutable car il renferme des concepts variés ; le dictionnaire le définit comme suit : "sujet, occasion, thème, cause, motif, substance, nature, etc.". La matière est donc quelque chose de très intellectuel, abstrait, vague, indéfini ; il inclut, contient virtuellement toute une procession d'idées.

Le terme "procession" signifie étymologiquement "théorie", mais utilisé dans un style savant ou concernant la Grèce antique, il signifie "Théorie des Panathénées".

La matière en soi, comme substance "Per-Se", passe, dépasse, traverse le cadre étroit de la géométrie tridimensionnelle d'Euclide. Les infinis processus de la matière sont multidimensionnels, et ceci est évident.

Les choses vues sous cet angle, il est ostensible que la Terre avec tous ses phénomènes variés, exista avant dans la quatrième dimension. Continuant, poursuivant avec le système inductif, nous pouvons et devons même souligner l'idée d'une existence encore plus antique de notre monde, dans ce qui s'appelle la cinquième dimension.

Le Jivanmukta, l'Adepte ou Mahatma authentique voit grâce à l'oeil ouvert de Dagma, va beaucoup plus loin et découvre des traces de notre monde dans les sixième et septième dimensions. Cet oeil ouvert est la vue purement spirituelle de l'Adepte ; il est cependant urgent d'expliquer qu'il ne s'agit pas de clairvoyance, mais bien de la faculté d'intuition spirituelle au moyen de laquelle on peut obtenir la connaissance directe et exacte. Le système déductif-néoplatonicien et oriental, opposé à la méthode inductive-aristotélicienne, nous permet de comprendre la descente échelonnée de notre monde depuis l'inconnu, passant graduellement d'une dimension à une autre, jusqu'à sa cristallisation dans sa forme dense actuelle.

Il est évident que tous les germes vitaux, pendant la descente planétaire, se développent en construisant des molécules. Il est indiscutable, effectif et réel, que cellules, organes et organismes se développent avec les atomes et les molécules.

L'énergie cosmique, dans tout germe vivant, opère en trois modes : Centrifuge, Centripète et Neutre.

Si la première de ces trois forces se révèle extravertie et fondamentale pour l'action, il est certain que la deuxième s'introvertit en attirant les atomes et organisant les molécules, tandis que la troisième sert de point d'appui. Cette planète en descente graduelle pénétra finalement dans la région tridimensionnelle, apportant avec elle une formidable cargaison de germes et d'organismes. Il s'avère évident pour n'importe quel Mahatma que le trésor le plus précieux qu'apporta ce grand vaisseau appelé "Terre" fut la première race humaine qui vécut sur la calotte polaire nord.

Il est indéniable que les actuels pôles nord et sud se trouvaient dans la zone équatoriale.

Il est clair, positif et authentique que si nous excluons la faculté d'intuition, l'oeil interne et spirituel de l'Adepte, alors nous échouons lamentablement dans ce type d'investigation parce que toute l'histoire géologique du premier milliard et demi d'années de la Terre, en cette région des trois dimensions, semble être enterrée ou perdue de manière definitive, radicale et absolue.

La tâche pour reconstruire le mode selon lequel la vie et ses formes primitives ont dû émergé est certes rendu difficile par le manque complet d'informations sur les fossiles de cette époque.

Le renseignement le plus digne de confiance - en dehors de quelques vestiges d'algues - ne date que de 500 millions d'années, c'est-à-dire d'une époque bien postérieure à celle de l'ère au cours de laquelle eurent lieu les évènements de l'évolution les plus importants.

Nous pouvons affirmer avec un certain degré de confiance scientifique que la vie cellulaire telle que nous la connaissons à la surface de la Terre existe dans des millions d'autres lieux de l'Univers.

Ceci ne nie pourtant pas la possibilité qu'il existe d'autres formes de matière en plus de celle-ci, que l'on pourrait appeler vivantes et qui, selon le modèle que nous avons formé sur notre sol, se révèlent étranges.

Maintenant, nous avons transporté la vie du lieu déterminé qu'elle occupait, il y a fort peu, comme un évènement spécial et unique, à un état de matière amplement diffusé multidimensionnellement dans tout l'Univers.

Les facteurs fondamentaux indispensables pour la transformation en matière de cellule vivante, sont au nombre de cinq :

1. Formation des composés organiques

2. Transformation de ceux-ci en composés organiques plus complexes

3. Origine des produits chimiques - clé de la vie, comme protéines et acides nucléiques

4. Origine des structures et métabolisme (chimie énergétique).

5. Evolution du métabolisme.

Appliquez cette formule en cinq points aux organismes en processus de cristallisation et le problème de l'origine de la vie se trouve résolu.

Je précise : j'utilise le terme "cristallisation" de manière convenable pour indiquer, signaler l'arrivée, l'entrée d'un quelconque organisme dans la région tridimensionnelle.

Il est évident que les organismes en voie de cristallisation furent soumis à d'incessantes évolutions passées dans les dimensions supérieures de la nature. Chercher l'origine de la vie exclusivement dans la région tridimensionnelle serait une ineptie ; ce serait absurde.

RT24 La Révolution de la Conscience

Vergers favoris de la lumière solaire qui charge des fruits délectables, rivalisant en douceur avec le miel & Qui, du poète, possède les attributs, adoucit, comme Orphée au son de sa lyre, la sauvagerie des brutes & Le Verbe explique tout & Les ténèbres se dissolvent & La 1umière se fait &

"Et voici que j'avance jusqu'à la demeure du roi des dieux (le Père qui est en secret) (un esprit ailé me conduit)"

"Salve, ô toi qui planes par les étendues du ciel et qui illumine le fils de la blanche couronne ! (le Fils de l'homme)"

"Que ma blanche couronne (qui resplendit sur la tête des saints) puisse être sous ta protection, que je puisse vivre à côté de toi ! (mon Père). Et voici que j'ai recueilli et réuni tous les membres dispersés du grand Dieu. Maintenant, après avoir créé entièrement un chemin céleste, j'avance par ce chemin".

(Livre de la Demeure Occulte, chapitre LXXVI)

Ah ! Si les gens comprenaient ce que signifie "recueillir et réunir les membres dispersés", les différentes fractions de notre être intérieur, malheureusement embouteillées dans tant d'éléments subconscients ! Ah ! S'ils cessaient d'exister radicalement pour être définitivement entiers, unitotaux, complets.

Si vraiment ils se résolvaient à mourir d'instant en instant ! Alors... Oui, ils cesseraient radicalement d'exister, pour être définitivement. Dans le pays ensoleillé de Kem au cours de la dynastie de Khephren, je compris la nécessité de revenir sur le droit chemin, de donner forme à mon propre sentier céleste.

"Exiguë est la porte, étroit est le chemin qui conduit à la lumière, et peu sont ceux qui le trouvent". "De mille hommes, un peut-être essaie de parvenir à la perfection ; de ceux qui le tentent, un seul, sans doute, parvient à la perfection, et parmi les parfaits, peut-être un me connaît parfaitement" (verset 3 chapitre 7 de la Bhagavad Gita).

"De mille qui me cherchent, un seul me trouve ; des mille qui me trouvent, un seul me suit, de mille qui me suivent, un seul est mien".

Les dieux et les quelques hommes qu'il y a eu dans le monde savent bien que les foules se meuvent toujours dans le ciel de la terrible nécessité (voir chapitre 22 de ce message).

En récapitulant les mystères, dans la terre sacrée du Nil abondant, je pus me rappeler d'épouvantables difficultés. Le sentier du fil du rasoir est plein de dangers, au-dedans comme au-dehors. Le sentier de la révolution de la conscience s'écarte des chemins de l'évolution et de l'involution.

Jésus le Grand Kabire, dit : "Qui veut marcher sur mes traces, qu'il se renie lui-même, prenne sa croix et me suive". Ce sont là les trois facteurs de la Révolution intime. Le dogme de l'évolution est réactionnaire ; nous parlons d'insurrection mystique. Moi, un vieux lama tibétain, j'entrai dans les Mystères égyptiens après beaucoup de souffrances. Ah ! Quelle douleur me causa la mort de mon frère ! Ceci fut pour moi décisif. Pauvre petite barque que la mienne ! Brisée sur les rochers, sans voile et sans destin, seule parmi les vagues !

Je fus heureusement aidé et, j'étudiai beaucoup. J'entrai au Collège Sacerdotal comme un quelconque néophyte et, après de successives exaltations, je fus un hiérophante. Que je fus à la fois médecin et hiérophante ? C'est une chose que je ne pourrai jamais nier.

Je voyageais journellement sur mon chameau, apportant de nombreux remèdes pour mes malades, noble mission du médecin. Impossible d'oublier ma demeure en la terre sacrée d'Hermès. Vieille maison familiale entourée de murs vétustes.

Litelantes - comme toujours - était mon Epouse-Prêtresse ; elle ne l'ignorait pas et s'en souvient encore. A moi incombe le grand honneur d'avoir été le précepteur du pharaon Khephren. Je fus le précepteur de ce garçon et cela ne me pèse en aucune manière, car il fut plus tard un grand souverain.

Je me souviens de choses terribles. Ceux qui violaient le voeu de silence et divulguaient le Grand Arcane étaient condamnés à la peine de mort : on leur coupait la tête, on leur arrachait le coeur et leurs cendres étaient éparpillées aux quatre vents. L'exécution se réalisait dans une cour empierrée, entourée de terribles murs sur lesquels on voyait des peaux de crocodiles et de mystérieux hiéroglyphes.

Dans le Sahaja Maïthuna, dans le Sexo-Yoga, avec son Lingam-Yoni et sa pudeur se cache l'indicible secret. La lumière égyptienne se levant, varie en nuances d'ineffable vigueur qui développe en chaque âme d'infinis pouvoirs. Lumière anxieuse du courant du fleuve sacré, que presse la frondaison de l'acacia, symbole sacro-saint des maîtres ressuscités. Lumière, face aux fraîches rizières que parfume la fleur du citronnier, si fertiles en chansons estivales comme en doux crépuscules de janvier.

Dans la nuit profonde de tous les âges, résonnent encore les paroles du prêtre de Sais : "Solon, Solon. Aïe, mon fils ! Le jour viendra où les hommes riront de nos hiéroglyphes sacrés et diront que nous, les antiques, adorions des idoles".

RT25 Alaya et Paramartha

Alaya, c'est l'Anima Mundi de Platon, la Sur-âme d'Emerson soumise à des changements périodiques incessants. Alaya, en soi, est éternelle et immuable, mais souffre cependant de terribles changements pendant les manifestations mahamvantariques. Les Yogas-Charchas de l'école Mahayana disent que l'Alaya est la personnification du Vide Illuminateur. Il est indubitable que Alaya est le fondement vivant des sept cosmos.

Quand le mental est tranquille et en profond silence, l'âme s'échappe pour s'enfoncer dans le grand Alaya de l'Univers.

J'expérimentai cette vérité il y a de nombreuses années au cours de la méditation ; malheureusement, je n'avais pas encore dissous à cette période le moi pluralisé, et la terreur perturba l'expérience. Je sentis que je me perdais définitivement dans le vide de l'annihilation bouddhiste ; océan de lumière infini, incompréhensible, au-delà du corps, des sentiments et du mental ; radical oubli du moi-même.

La conscience, libérée de sa condition égoïque, se perdit telle une goutte dans la mer & le vide sembla se faire plus profond... abîme terrifiant... Je cessai d'exister... Je me sentis être mondes, fleurs, oiseaux, poissons, soleils radieux, humble plante et arbre gigantesque, insignifiant insecte qui dure seulement l'espace d'un après-midi d'été et aigle rebelle. L'océan de mon être continuait encore à s'étendre ; l'impersonnalisation semblait chaque fois plus profonde. Il ne resta de ma forme humaine, pas même le souvenir ; j'étais tout et rien à la fois.

Un pas de plus et qu'en serait-il de moi ? Oh quelle terreur ! et cet océan de mon être qui continuait à s'étendre encore plus, de manière effrayante. Et alors ma chère individualité, quoi ?

Il est ostensible qu'elle était aussi condamnée à mort. Epouvante, terreur, panique, peur ! Soudain, je sentis que je me retrouvais en moi-même, je perdis l'extase, je revins, tel le génie d'Aladin à sa bouteille ! J'entrai dans le temps, je restai embouteillé dans l'Ego ! Pauvre Méphistophélès, malheureux, il était tremblant de lâcheté ! Ainsi est Satan.

Il est évident que cet infortuné m'avait fait perdre le Satori bouddhiste, le Samadhi.

Alaya, bien qu'éternel et immuable en son essence, se reflète en chaque objet de l'Univers, comme la Lune dans l'eau claire et tranquille.

Parlons maintenant de Paramartha. Les Yogas-Charyas interprètent ce terme sanscrit à leur manière : ils pensent que cela dépend d'autres choses (Paratantra) ; chacun est libre de penser comme bon lui semble. Les Madhyamikas disent instamment que Paramartha est exclusivement limité en Paranishpana ou perfection absolue.

Il est indiscutable que les premiers croient et soutiennent que, dans cette vallée du Samsara, seule existe Samvritisatya, la vérité relative.

Il est indubitable que les seconds enseignent l'existence de Paramarthasatya, la vérité absolue.

"Aucun Arhat gnostique ne saurait atteindre la connaissance absolue, avant de s'identifier avec Paranirvana". On nous a dit très sagement que Parikalpita et Paratantra sont ses deux grands ennemis.

Parikalpita (en tibétain : Kuntag) est l'erreur vaine de ceux qui sont leurrés dans cette vallée de larmes, ces pauvres gens à la conscience égoïque, malheureuses créatures adorant le Moi.

Paratantra est le monde phénoménique. Pauvres de ceux qui ne savent pas découvrir les causes de l'existence. Il y a relativement peu de temps, je fus le témoin, en méditation profonde, de quelque chose d'insolite. Je vis, certes, et avec un étonnement mystique, deux Adeptes qui après être parvenus à la pleine identification avec Paranirvana, obtinrent la libération finale. Vêtus de leur tunique de lin blanc, la tête couverte d'un voile d'une blancheur immaculée qui leur descendait jusqu'aux pieds, ces Frères entrèrent dans l'Espace Abstrait Absolu. Je n'ai franchement pas encore perdu la capacité d'étonnement. Je me sentis étonné, surpris, stupéfait ; je les accompagnai jusqu'à l'anneau-que-l'on-ne-passe-pas (la porte de l'Univers).

Je les vis pénétrer dans la lumière incréée de l'Absolu, emplis d'une infinie humilité, d'une infinie vénération. Ils passèrent au-delà des dieux et des hommes, et se convertirent en Paramarthasatyas, pour se submerger là, pourtant, comme de simples apprentis... Même dans l'Absolu, il existe des exaltations mystiques successives qui sont pour nous, au-delà de toute compréhension.

RT26 Le Contrôle de la Natalité

Les gonades de la femme sont les ovaires, les seins et l'utérus, et celles de l'homme sont les testicules, le phallus et la glande prostatique. Il est ostensible que ces glandes génératrices se trouvent être, au fond, de merveilleux micro-laboratoires sexuels. Il est indubitable que lesdites glandes possèdent une double fonction, car elles ont une sécrétion interne et une sécrétion externe. S'il est bien certain que les ovaires produisent l'ovule, il n'en est pas moins évident qu'ils incrètent une formidable substance endocrine qui vitalise la femme et la rend féminine. Il est tout à fait vrai, effectif et réel que les testicules ont l'Ens Seminis (l'entité du semen) pour sécrétion externe, dans laquelle flottent les zoospermes qui viennent à être, de ce fait, les germes vitaux de l'existence. L'incrétion hormonale intime de l'enveloppe des testicules est le merveilleux pouvoir qui donne l'énergie à l'homme et le rend essentiellement masculin.

Le mâle normal est celui qui a des gonades masculines normales. Les ovaires régulent très sagement la distribution du calcium chez la femme, et cela est déjà démontré. Un nombre trop élevé de grossesses, pour des raisons de circonstances, engendre les terribles cas d'ostéoporose ou déformations ayant pour cause le ramollissement des os, lesquels sont très communs dans les différents pays densément peuplés du monde où nous vivons. On a pu vérifier scientifiquement que les grossesses très fréquentes usent vraiment toutes les réserves de calcium, et alors il est évident que les os s'en ressentent.

N'importe quel médecin peut vérifier, mettre en évidence par lui-même, que beaucoup de femmes souffrent de maux de dents lorsqu'elles sont enceintes.

Chez les hommes, ce sont les testicules qui régulent le calcium dans les os, leur donnant force et stabilité. Les savants, au cours de nombreuses années d'observation et d'expérience, on pu vérifier que l'homme aux os très forts, est en général sexuellement très viril.

Il est tout à fait prouvé, par des observations scientifiques profondes, que quelques-unes des glandes endocrines agissent intelligemment comme des accélérateurs des glandes sexuelles, tandis que d'autres diminuent cette action.

D'éminents biologistes, dont nous ne saurions douter, pensent que la glande thymus retient l'appétit sexuel.

On sait que les ovaires émettent un ovule tous les 28 jours en accord avec le cycle lunaire. Il est évident que ce gamète féminin est recueilli dans l'une des trompes de Fallope et conduit à l'utérus où il doit retrouver le germe masculin (spermatozoïde), si toutefois une nouvelle vie doit commencer. Il est démontré à satiété qu'il n'existe, dans la vie, de force plus péremptoire dans son expression, que cet effort des germes masculins et du germe féminin pour se rencontrer.

Le contrôle de la natalité est un délit ; le contrôle de la fécondation est un devoir. Il existe, en ces temps de crise mondiale d'explosion démographique, trois systèmes absurdes pour le contrôle de la fécondation : A Physique, B Chimique, C Biologique.

On inclut dans le premier système : stérilets, spirales, préservatifs, membranes, etc.

Le second système comprend des pommades spermicides à base d'arsenic, du mercure, etc. (poisons cellulaires).

Dans le troisième système on trouve les pilules contraceptives, la ligature des trompes ou du cordon spermatique, des ovules, etc. (Samaël Aun Weor cite des produits pharmaceutiques en usage au Mexique, NdT).

Il est évident que tous les procédés physiques de contraception, mécaniques à 100%, outre le fait d'engendrer des destructions organiques très souvent irréparables, relâchent radicalement l'éthique humaine et conduisent à la dégénérescence. Toutes les pommades appliquées au vagin causent des irritations chimiques et des déséquilibres dans les cellules du col de la matrice. Il ne fait aucun doute que tous les anti-ovulatoires biologiques, évitant la chute de l'ovule dans la matrice, causent un épouvantable déséquilibre du merveilleux axe hypophyse-gonades.

Il est indispensable de comprendre à fond le terrible pouvoir de ces agents vitaux appelés lysosomes, sans lesquels le noyau de la cellule organique ne pourrait jamais être maintenu vivant. Toute lumière faite, il est clair et manifeste que les lysosomes stabilisés du zoosperme et de l'ovule engendrent sainement et fortement. La pilule contraceptive et autres éléments biologiques, chimiques, détruisent les lysosomes des zoospermes et des ovules, engendrant alors des créatures malades, folles, paralytiques, sourdes et muettes, aveugles, idiotes, homosexuelles (masculines ou féminines). Les hommes de science ont pu vérifier par eux-mêmes que les pommades appliquées au col de la matrice, dans le but de la bloquer, détruisent les lysosomes cellulaires.

Ces lysosomes détruits agissent librement en annihilant des cellules, engendrant des ulcères et des cancers des parois vaginales et du col de la matrice. Les lysosomes, en pleine activité harmonieuse dans la cellule vivante, constituent le fondement de l'existence.

Il y a plusieurs formes de lysosomes :

amylases (hydrates de carbone, enzymes provoquant l'hydrolyse des glucides, NdT),

lipases (enzymes provoquant l'hydrolyse des lipides, NdT),

catalases,

oxydases (enzymes qui activent l'oxygène et le fixent à l'hydrogène ou à d'autres corps, NdT),

peroxydases (enzymes qui catalysent les réactions d'oxydation, NdT),

protéases (protéines, enzymes hydrolysant les protides, NdT),

hydrolases (hydrogènes, enzymes catalysant la rupture d'une liaison chimique avec fixation des éléments d'une molécule d'eau, NdT).

Le lysosome, en soi, est indubitablement un centre électromagnétique enzymatique. Dans le noyau vivant de la cellule, demeure le méson K, lequel, en irradiant vers la périphérie, donne origine aux lysosomes intracellulaires, par le loi de l'éternel Heptaparaparshinock.

En harmonie avec l'infini, en contact avec la nature, se stabilisent la tension superficielle, les pressions osmotique et oncotique de toutes les cellules (globules rouges, zoosperme, etc.). Le [F.a.b.], les détergents, les insecticides, les pommades spermicides, drogues, hormones animales, monoxyde de carbone, etc., détruisent les lysosomes des zoospermes, ovules, etc.

L'air vital hors des villes, le prana des bois, le soleil, l'eau pure, etc., fortifient et enrichissent l'organisme en prodigieux lysosomes. Les lysosomes sont, certes, les agents actifs du fond vital (Lingam-Sarira). Il est indubitable que les procédés physiques, chimiques et biologiques en vogue pour le contrôle de la natalité, détruisent les lysosomes, engendrant d'épouvantables maladies et en finissent avec la vie.

Le Mouvement Gnostique International a des procédés et des méthodes scientifiques révolutionnaires pour le contrôle de la fécondité. Notre système a le formidable avantage de ne pas détruire de lysosomes. Notre méthode construit des lysosomes, enrichit l'organisme humain, le vitalise.

Je veux m'en référer instamment au Sahaja Maïthuna hindou, le fameux Carezza italien. Il existe une documentation abondante concernant tout ceci dans le Kama-Kalpa, ainsi que dans les oeuvres de tous les alchimistes médiévaux : Sendivogius, Paracelse, Nicolas Flamel, Raymond Lulle, etc. Il est lamentable que le Kama Soutra ait été caricaturé et déformé de manière monstrueuse, abominable, sinistre.

Les biologistes, au cours de nombreuses années d'observation ainsi que d'expérience directe, ont pu mettre en évidence que les glandes sexuelles ne sont pas des capsules fermées, car elles excrètent et incrètent des hormones. Ce mot, hormone, vient d'une racine grecque qui signifie soif d'être, force d'être.

Le pouvoir vital des hormones est ostensible et étonnant ; les économiser, les incréter, les faire retourner vers l'intérieur et vers le haut, dans le saint propos d'enrichir la vie, n'est pas un délit.

On a pu pleinement vérifier que les incrétions sexuelles hormonales intensifient la production hormonale de toutes les glandes endocrines. Le torrent sanguin conduit les hormones sexuelles, les transporte, les met en contact avec tous ces micro-laboratoires glandulaires. Non-éjaculation du semen, voilà la façon radicale d'éviter la fécondation et d'intensifier l'incrétion hormonale.

Le problème de la fécondation se trouve résolu si l'homme évite l'éjaculation et la femme l'orgasme. Théléma (Volonté). C'est ce qui est exigé pour se retirer à temps avant le spasme sexuel.

Le désir sexuel réfréné fera monter l'énergie créatrice ; c'est ainsi que le cerveau se séminise et le semen se cérébralise. Le semen peut, évidemment, se transformer en énergie, comme il est indiscutable que l'énergie sexuelle monte au cerveau. Il est certain et manifeste qu'il existe des canaux nerveux spécifiques pour l'ascension de l'énergie sexuelle ; le bistouri, malheureusement, ne pourra pas les trouver car ils appartiennent à la quatrième dimension.

Je veux me référer, maintenant, de manière concrète, à cette paire de cordons connus en Inde sous le nom d'Ida et Pingala. Ida, chez l'homme, part du testicule droit et Pingala du testicule gauche ; chez la femme, cet ordre s'intervertit et les cordons partent des ovaires.

Ces deux canaux, fins à l'extrême, se nouent gracieusement dans l'os coccygien et montent ensuite comme deux serpents enroulés dans l'épine dorsale jusqu'au cerveau. L'ascension continuelle de l'énergie sexuelle le long de ces canaux nerveux nous transforme radicalement, nous transforme en Mutants (Génies). Nous sommes en train de parler concrètement du Sahaja Maïthuna, du Sexo-Yoga, du Tantrisme Blanc. C'est l'unique système qui soit sain pour résoudre le très grave problème de l'explosion démographique. C'est la clé pour contrôler de manière intelligente et sans aucun préjudice la fécondation humaine.

Le sacrifice épouvantable que représente la non-éjaculation pour les personnes luxurieuses est un fait certain. Il convient d'affirmer que la nature ne fait pas de sauts ; le débutant peut, doit même réaliser le changement progressivement. Si l'on veut réellement consolider, affirmer, fixer notre système, je considère nécessaire de commencer par des pratiques sexuelles courtes, de durée très brève, d'une à cinq minutes par jour, tout au plus.

On peut ensuite, évidemment, allonger la durée de chaque pratique. Les grands athlètes du Sexo-Yoga peuvent pratiquer le Sahaja Maïthuna pendant une heure par jour. Il n'est absolument pas convenable de commencer par de longues pratiques sexuelles ; le changement doit se réaliser de manière méthodique, avec une infinie patience, sans aucune défaillance, jamais.

Le mouvement du phallus dans l'utérus doit être lent et très doux ; on devra éviter toute violence. Il convient de se rappeler que si les mouvements sexuels se font très forts, le résultat est le spasme accompagné d'une lamentable perte de liqueur séminale. Quand survient le danger d'éjaculer, on l'évite par le contrôle de la respiration.

L'homme, en ce cas, retire rapidement le phallus du vagin et se couchera en décubitus dorsal (sur le dos) ; il retiendra ensuite son souffle, fermant ses narines avec les doigts : index et pouce. S'il doit recommencer à inhaler, il le fera, mais de sorte à retenir son souffle le plus possible.

Il devra, à ce moment, se réfréner intensément et imaginer que son énergie sexuelle monte par les deux canaux Ida et Pingala jusqu'au cerveau. La femme peut, doit même utiliser le même procédé, afin d'éviter l'orgasme et la perte de liqueur sexuelle féminine.

N'importe quel Yogi dans la terre sacrée des Vedas connaît le Sahaja Maïthuna, sait contrôler le danger du spasme grâce à la rétention du souffle. Le néophyte, s'il échoue au début de cet effort, ne doit cependant pas défaillir ; il apprendra, finalement, avec beaucoup de patience et d'effort. Un des merveilleux avantages de notre système est de conserver la puissance sexuelle pendant toute la vie.

Dans le futur Message de Noël 1970-1971, nous enseignerons la méthode pratique pour engendrer des enfants sains, intelligents, forts, à volonté et dans un ordre dûment planifié.