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  • Biblioteca Gnostica

     Livres en ligne de V.M. Samael Aun Weor

    La Gnose est un fonctionnalisme très naturel de la conscience,
    une Philosophia Perennis et Universalis.
    Incontestablement,
    la Gnose est la connaissance supérieure des choses.

  • Portada Biblioteca Gnostica 3

    MOURIR

    Il est urgent de désintégrer le Moi,
    de le réduire en poussière, dans le seul but
    qu'existe seulement l'Etre à l'intérieur de nous.

     

  • Eros And Psique

    Naître

    Il est de toute évidence impossible de célébrer
    la Nativité du Coeur si le Christ ne naît pas en nous.

    Celui qui veut célébrer avec jubilation la Nativité du Coeur doit
    fabriquer les Corps existentiels supérieurs de l'Etre.

  • San Pablo

    Se Sacrifier pour l'humanité

    Le Troisième Facteur fondamental de la Révolution de la Conscience
    consiste à se sacrifier pour l'humanité,
    à montrer le chemin aux autres ;
    là est la charité bien comprise, là est l'amour.

  • Cristo Pancrator

RT11 La Panspermie d'Arrhenius

Quelques-uns des prédécesseurs de Darwin crurent que le regroupement des espèces en arbres généalogiques était le résultat de l'évolution d'une espèce à une autre. Cette croyance, bien évidemment, est au fond une hypothèse absurde car nous n'avons jamais assisté à la naissance d'une nouvelle espèce. Lamarck pensait que l'évolution avait lieu par l'adaptation de plantes et d'animaux au milieu ambiant, les caractéristiques acquises se transmettant à la génération suivante.

Darwin alla même encore plus loin dans ses exposés, avec cette idée farfelue que des types nouveaux émergeaient de variations occasionnelles dues au hasard, ou par le fait d'erreurs d'hérédité et qu'ensuite ils étaient supprimés pour la survie du plus apte.

Jetant un coup d'oeil rétrospectif sur le long sentier de l'évolution, M. Darwin conclut en déclarant que dans le passé confus doit avoir existé quelque forme première de vie, simple et rudimentaire, d'où proviennent toutes les autres existences. Elle s'avère finalement très intéressante cette question que cet auteur se fit à lui-même.

"D'où proviennent ces espèces originelles ?" Dans l'une de ses dernières lettres dont on peut supposer quelle fut même l'ultime qu'il dicta et signa avant sa mort, il déclarait instamment que les connaissances de ce temps-là étaient si pauvres que n'importe quelle tentative sérieuse pour expliquer l'origine de la vie serait un échec.

M. Darwin mourut sans avoir découvert l'origine de la vie après avoir écrit une théorie absurde, sans base ni fondement.

Pasteur fut beaucoup plus compréhensif : souvenons-nous bien de ce coup qu'il asséna à l'idée absurde que la vie pouvait surgir de matière inorganique. Le grand savant dit : "Il y a une qualité spécifique des substances chimiques des choses animées qui les situe fondamentalement à part des substances inorganiques".

Pasteur désavoua tous les fanatiques de la génération spontanée de manière si catégorique qu'en vérité, bien que cela semble incroyable, seuls quelques complices de cette théorie bien farfelue s'aventurèrent à spéculer sur l'origine de la vie.

Inutile de dire que des restants, les uns optèrent pour l'idée de la nécessité de quelqu'étincelle miraculeuse pour donner vie au premier être vivant ; les autres, incontestablement les plus sages, recoururent à la sagesse orientale selon laquelle la vie est éternelle, les formes changeantes seules étant périssables.

Les germes de la vie voyagent éternellement de soleil en soleil, de monde en monde, à travers le temps et la distance. Des remous électriques, tourbillons de force, s'échappent des mondes en portant en leur sein des germes de vie. Des tourbillons électriques viennent aux mondes portant en leur ventre les germes de la vie.

La difficulté offerte par la théorie de la Panspermie d'Arrhenius était que même les spores des bactéries ayant survécu à l'ébullition dans les éprouvettes de Fouchet auraient probablement été tuées par les rayons ultra-violets solaires peu après avoir traversé rapidement la couche atmosphérique protectrice terrestre. Les rayons au plus grand effet mortel pour les spores sont sans doute ceux d'une longueur d'onde inférieure à 3000 angströms. Selon des calculs postérieurs réalisés par Carl Sagan dans la fameuse Université de Berkeley en Californie, ces spores n'auraient pu survivre, pas même pendant le trajet de la Terre à Mars ou vice versa.

Sagan affirmait néanmoins que les rayons ultra-violets sont beaucoup plus faibles à des distances depuis le Soleil vers des planètes comme Uranus ou Neptune, et que en ce qui les concerne, la théorie de la Panspermie n'est pas totalement écartée, même si on ne peut selon lui l'appliquer à l'origine de la vie sur la Terre.

Nous les gnostiques allons beaucoup plus loin ; nous ne parlons pas de spores mais affirmons que les germes élémentaux de la vie sont emportés et apportés par des tourbillons électriques.

Il est évident que si les germes élémentaux de vie universelle n'étaient pas dûment protégés au cours de leurs voyages interplanétaires, ils seraient annihilés par les rayons solaires ultra-violets.

Après tout ce cycle évolutif viennent des âges involutifs et les espèces retournent à leur état germinal primitif. L'évolution et l'involution de chaque espèce en particulier exigent des conditions vitales précises. Toutes les espèces vivantes qui ont évolué et involué sur la planète Terre ont répété des cycles identiques dans d'autres mondes.

La théorie de la Panspermie d'Arrhenius a été améliorée par les gnostiques et il est évident que ses fondements sont exacts.

 

RT12 Les Mystères Egyptiens

Salut, ô déesse sacrée Athénée-Neith ! que tes oeuvres et merveilles sont grandes. Les dieux et les sages savent bien que tu es la divine Clitone de l'Atlantide submergée.

Il est écrit en caractères de feu dans le grand livre de la vie que toi, ô déesse, tu sus intelligemment sélectionner la fine fleur de la semence de Vulcain pour fonder l'auguste cité d'Athènes.

Ô Neith ! tu établis Saïs dans le delta du Nil : le pays ensoleillé de Kem s'incline respectueusement devant toi. Salut ! Salut ! Salut !

Ces phrases du prêtre de Saïs résonnent encore au fond des siècles :

"Ô, Solon, Solon, vous les Grecs n'êtes que des enfants ! Il n'y a pas en Grèce le moindre vieillard !".

"Vous êtes tous jeunes d'âme, c'est pourquoi vous ne thésaurisez aucune opinion vraiment antique et venue de tradition archaïque".

"Vous ne possédez aucune connaissance blanchie par le temps, et voilà pourquoi au long des siècles les destructions d'hommes et de peuples entiers se sont succédées en grand nombre, les plus grandes d'entre-elles par le feu et par l'eau, les plus petites par d'autres causes diverses".

"Ainsi existe parmi vous la vieille tradition qu'autrefois Phaeton, le fils du Soleil, comme il s'entêtait à conduire le char de son père, il avait incendié la terre et que blessé par la foudre il avait péri". "Un récit de ce genre est de caractère fabuleux et la vérité que dissimule une si grande fable sous son symbole est que tous ces corps célestes se meuvent dans leur orbite, souffrent des perturbations qui déterminent dans le temps une destruction périodique des choses terrestres par un grand feu".

"Au cours de telles catastrophes, ceux qui demeurent dans les montagnes et les endroits élevés, arides, périssent plus rapidement que les habitants des bords de mer ou des fleuves".

Le Nil auquel nous devons la vie de tant de manières, nous sauva alors de ce très grand désastre, et quand les dieux purifièrent alors la terre en la submergeant, si les vachers et les pasteurs ne périrent pas tous sur les montagnes, les habitants de vos cités, au moins furent emportés peu à peu jusqu'à la mer en suivant le courant des fleuves".

"Dans notre pays, pourtant, ni alors, ni à aucune autre époque, les pluies n'ont fécondé nos champs comme d'autres, mais la nature a disposé ainsi, que l'eau nous vint de la terre elle-même par le fleuve".

"C'est la cause pour laquelle notre pays peut conserver les traditions les plus antiques parce que ni chaleurs extrêmes, pas plus que pluies excessives ne l'ont dépouillé de ses habitants ; en outre, la race humaine peut bien augmenter ou diminuer en nombre d'individus, jamais elle n'en arrivera à disparaître totalement de la surface de la terre".

"De sorte que, pour cette raison, et quant à tout ce qui s'est fait de beau, de grand ou de mémorable sous n'importe quel aspect, soit dans votre pays, soit dans le nôtre ou dans un autre encore, cela est écrit depuis de nombreux siècles et conservé dans nos temples ; mais chez vous et chez les autres peuples, même si l'usage de l'écriture et de ce qui est nécessaire à un état civilisé ne date pas d'une époque très récente, subitement, à des intervalles déterminés, viennent tomber sur vous comme une peste cruelle, des torrents qui se précipitent du ciel et ne laissent rien subsister, hormis des hommes étrangers aux écritures et aux muses, de sorte que vous commencez votre enfance, pour ainsi dire, et ignorez tout évènement de votre pays ou du nôtre qui remonte au temps lointain".

"Ainsi, Solon, tous ces détails généalogiques que tu nous as donnés en ce qui concerne votre patrie, ressemblent à des contes pour enfants".

"En conséquence, vous ne parlez pas de déluge, alors qu'il s'en est réalisé bien d'autres auparavant".

"En outre, vous ignorez que dans votre pays a existé la race d'hommes la plus excellente et parfaite, dont toi et toute la nation vous descendez, après qu'elle ait entièrement disparu, excepté un petit nombre".

"Vous ne le savez pas parce que les premiers descendants de celle-ci moururent sans rien transmettre par écrit pendant bien des générations, parce qu'autrefois, Solon, avant la grande destruction par les eaux, cette même république d'Athènes qui existait à ce moment-là était admirable dans la guerre et se distinguait en tout par sa prudence et la sagesse de ses lois, autant que par ses actions généreuses et comptait, enfin, avec les institutions les plus belles dont on n'ait jamais entendu parler sous les cieux".

"Solon ajoutait qu'il resta stupéfié en entendant semblable récit et que rempli d'infinie curiosité, il pria les prêtres égyptiens d'élargir leurs récits".

Je fus réincarné en la terre sacrée des pharaons au cours de la dynastie du pharaon Khephren. Je connus à fond les antiques mystères de l'Egypte secrète et en vérité, je vous dis que je n'ai jamais pu les oublier.

En ces magnifiques moments me viennent à la mémoire de merveilleux évènements.

Un soir, peu importe lequel, comme je marchais lentement dans les sables du désert sous les rayons ardents du soleil tropical, je traversais silencieux comme un somnambule une rue mystérieuse de sphinx millénaires devant le regard exotique d'une tribu nomade qui m'observait depuis ses tentes. A l'ombre vénérée d'une très antique pyramide, j'eus à m'approcher un moment pour me reposer brièvement et arranger patiemment les brides d'une de mes sandales. Ensuite, diligemment, je cherchais anxieusement l'auguste entrée ; j'aspirais à retourner au droit chemin.

Le gardien, comme toujours, était sur le seuil du Mystère. Impossible d'oublier cette figure hiératique au visage de bronze et aux pommettes saillantes. Cet homme était un colosse. Dans sa dextre il empoignait avec héroïsme la terrible épée, sa contenance était formidable et il ne fait aucun doute qu'il portait de plein droit le tablier maçonnique.

L'interrogatoire fut sévère : "Qui es-tu ? - Je suis un suppliant aveugle qui vient chercher la lumière". "Que désires-tu ? - La Lumière" (il serait très long de transcrire dans le cadre de ce chapitre tout l'examen verbal traditionnel).

Ensuite, d'une manière que je qualifie de brusque, on me dépouilla de tout objet métallique et même des sandales et de la tunique.

Le plus intéressant fut cet instant pendant lequel cet homme herculéen me prit la main pour me faire entrer dans le sanctuaire ; inoubliables furent ces instants pendant lesquels la porte pesante tourna sur ses gonds d'aciers en produisant ce Do mystérieux de la vieille Egypte.

Ensuite arriva la rencontre avec le Frère Terrible, les épreuves du feu, de l'air, de l'eau et de la terre peuvent être trouvées par tout illuminé dans les mémoires de la nature.

Dans l'épreuve du Feu, j'eus à me contrôler du mieux que je pus alors que je traversais un salon de flammes, le sol était jonché de poutres d'aciers chauffées au rouge vif ; le passage entre ces barres de fer était très étroit ; c'est à peine s'il y avait assez d'espace pour poser les pieds ; en ces temps-là beaucoup d'aspirants périrent dans cet effort. Je me rappelle avec horreur cet anneau d'acier enclavé dans la roche, au fond on ne voyait que l'horrible précipice ténébreux ; pourtant, je sortis victorieux de l'épreuve de l'air, là où d'autres périrent, je triomphais.

Bien des siècles passèrent et je n'ai pas encore pu oublier, malgré la poussière de tant d'années, ces crocodiles sacrés du lac ; sans les conjurations magiques, j'aurais été dévoré par ces reptiles comme ce fut toujours le cas pour de nombreux aspirants. D'innombrables malheureux furent triturés et brisés par les roches de l'épreuve de la terre, mais je triomphais et je vis avec indifférence deux masses qui menaçaient mon existence en se refermant sur moi comme pour me réduire en poussière cosmique.

Certes, je ne suis rien d'autre qu'un misérable ver dans la boue de la terre mais je sortis victorieux. Ainsi, en vérité, voilà comment je retournais au sentier de la Révolution de la Conscience après avoir beaucoup souffert. Je fus reçu dans le Collège Initiatique, on me revêtit solennellement de la tunique de lin blanc des Prêtres d'Isis et on me plaça sur la poitrine la Croix Tau égyptienne.

"Salve, Ô Râ, semblable à Tum (le Père), tu te lèves au-dessus de l'horizon et pareil à Horus (l'Intime) tu culmines dans le ciel".

"Ta beauté réjouit mes yeux et tes rayons (solaires) illuminent mon corps sur la terre".

"Quand tu navigues dans ta barque céleste (l'astre-Roi), la paix s'étend sur les vastes cieux".

"Voici que le vent gonfle tes voiles et réjouit ton coeur ; d'une marche rapide tu traverses le ciel".

"Tes ennemis sont terrassés et la paix règne autour de toi, les génies planétaires chantent ta gloire en parcourant leur orbite".

"Et quand tu descends à l'horizon derrière les montagnes de l'ouest, les génies des étoiles fixes se prosternent devant toi et t'adorent" (parce que tu es le Logos Solaire).

"Grande est ta beauté, à l'aube comme au soir, ô toi, Seigneur de la vie et de l'ordre des mondes. Gloire à toi ô Râ, quand tu te lèves à l'horizon et quand le soir, pareil à Tum (le Père) tu te couches !".

"Car en vérité, tes rayons (solaires) sont beaux quand, depuis le haut de la voûte céleste, tu te montres dans toute ta splendeur".

"C'est là où habite Nut (la Mère Divine Kundalini) qui t'apporta au monde".

"Voici que tu es couronné Roi des Dieux. La Déesse de l'océan céleste Nut, ta Mère, se prosterne en adoration devant toi".

"L'ordre, l'équilibre des mondes, émanent de toi. Depuis le matin quand tu pars, jusqu'au soir à l'arrivée, tu parcours le ciel à grandes foulées" (Tu es le Christ-Soleil).

"Ton coeur se réjouit et le lac céleste reste pacifié... Terrassé le démon (l'Ego, le Moi pluralisé) - ses membres sont coupés, ses vertèbres sectionnées (ainsi en advient-il quand nous le dissolvons).

"Des vents propices poussent ta barque vers le port. Les divinités des quatre régions de l'espace t'adorent ! ô toi, substance divine d'où procèdent toutes les formes et tous les êtres".

"Voici que tu achèves de prononcer une parole et la terre silencieuse t'écoute &"

"Toi, Divinité Unique (Christ-Solaire) - Tu régnais déjà dans le ciel à une époque où la terre avec ses montagnes n'existait pas encore".

"Toi le Rapide, Toi le Seigneur, Toi l'Unique, Toi le Créateur de tout ce qui existe !"

"A l'aube des temps, tu modelas la langue des divines hiérarchies !" (il mit la parole dans le larynx des dieux).

"Tu arrachas les êtres au premier océan (le chaos) et tu les sauvas sur une île du lac d'Horus (l'Intime). Puissé-je respirer l'air des narines de ton nez et le vent du nord qu'envoie Nut (la Mère Divine), ta Mère !".

"Ô Râ, daigne sanctifier mon esprit ! Ô Osiris, rends à mon âme sa nature divine ! Gloire à toi ô Seigneur des Dieux ! Loué soit ton nom !".

"Ô créateur d'oeuvres admirables, éclaire de tes rayons mon corps qui repose dans la terre pour toute l'éternité !"

(Cette prière est extraite du livre égyptien de la Demeure occulte).

 

RT13 Lumière Noire

"Osiris est un Dieu Noir". Mots terribles, effrayants, insolite phrase mystérieuse qui était prononcée dans le secret des temples au cours des cérémonies initiatiques au pays ensoleillé de Kem. Les Dieux et les Hommes savent bien qu'Osiris Numen, le Dieu égyptien, s'avère au fond absolument incompréhensible pour nous tous. Ce qui est un mystère, ce que nous ne comprenons pas est noir pour l'intellect humain ; après cette explication, nos lecteurs comprendront enfin la profonde signification de cette phrase mystérieuse.

Au commencement ou aurore de chaque univers, l'éternelle Lumière Noire ou obscurité absolue se convertit en chaos. Il est écrit en caractères de feu dans tous les livres sacrés du monde que le Chaos est la Pépinière du Cosmos. Le Rien, le Chaos, est certes et sans le moindre doute l'Alpha et l'Omega, le début et la fin de tous les mondes qui vivent et palpitent dans l'inaltérable infini.

Dans le Aitareya Brahmana, précieuse leçon magistrale du Rig-Veda, se retrouve démontrée à satiété la terrible identité entre ces lumineuses idées brahamanes et pythagoriciennes, car les uns et les autres s'appuient sur les mathématiques.

Dans le volume hindoustan cité, on fait fréquemment allusion au Feu Noir, à l'obscure sagesse abstraite, Lumière Absolue inconditionnée et sans nom.

Cette Séité abstraite est le Zero Aster primitif des Parsi, le Rien saturé de vie, Cela... Cela... Cela... Dieu en soi, c'est-à-dire l'Armée de la Voix, le Verbe, la Grande Parole, meurt quand arrive le Grand Pralaya, la Nuit Cosmique, et renaît terriblement divin à l'aurore du Mahamvantara.

Le zéro absolu radical en arithmétique transcendante, l'espace abstrait en géométrie, l'inconnaissable Séité, ne naît pas, ne meurt pas, ne se réincarne pas.

De tout cet inconnaissable ou zéro radical émane, quand commence tout univers sidéral, la Monade pythagoricienne, le Père-Mère gnostique, le Purusha-Prakriti hindou, l'Osiris-Isis égyptien, le Protogonos Duek ou Adam-Kadmon kabbaliste, le Theos-Chaos de la théogonie d'Hésiode, l'Ur-Anas ou Feu et Eau chaldéen, le Ruach Elohim ou Divin Esprit du Seigneur flottant sur les eaux génésiaques du premier instant.

Dans la nuit profonde, seules les ténèbres remplissaient le tout sans limites ; car Père, Mère et Fils étaient une fois de plus Un, et le Fils ne s'était pas encore éveillé pour la roue et ses pérégrinations en elle.

Après ces mots, Oremus & méditons & adorons. Allons maintenant au plus profond de notre être et, en l'absence du Moi, cherchons avec infinie humilité.

Là-bas... très à l'intérieur & au-delà du corps, des sentiments et du mental, nous trouverons l'enfant Horus, l'Esprit divin, notre Etre réel dans les bras de sa Mère Divine Kundalini, Isis, dont aucun mortel n'a levé le voile. Elle est en vérité l'aspect féminin d'Osiris, le Père qui est en secret ; celui-ci en lui-même est la face masculine d'Isis. Les deux sont le Iod-Heve des hébreux, Jah-Hovah ou Je-Hovah que les juifs de ces temps du Kali-Yuga confondirent intentionnellement avec Yahvé, lequel comme dit Saturnin d'Antioche est le génie du mal, le diable.

Que m'écoutent les dieux et que me comprennent les hommes ! Comme de la mer profonde surgissent avec un élan terrible les vagues furieuses qui s'écrasent sur la plage sablonneuse, de même se lance du sein de Saras-Wati, l'éternelle Mère Espace et se manifeste en nous le Serpent igné de nos pouvoirs magiques, notre Mère cosmique particulière.

Le Seigneur est encore plus à l'intérieur et, comme dit H.P. Blavatsky, il y a autant de Pères dans le ciel que d'hommes sur la Terre ; tous sont cependant les émanations de Brahma, l'océan de la grande vie.

Osiris, Isis, Horus, vous trois, donnez-nous un signal et venez jusqu'à nous.

Père, Mère et Fils, divine Trimurti ineffable et terriblement divine, trois aspects de notre Etre authentique.

A l'aurore de chaque Mahamvantara, le Fils, l'enfant Horus, l'Esprit divin de chacun doit envoyer dans cette vallée de larmes le meilleur de lui-même, son Essence, dans le propos de s'auto- réaliser.

La bataille est terrible. Horus, l'Intime, l'Esprit particulier de chacun, doit vaincre les diables rouges (le Moi pluralisé), s'il est vrai qu'il veut obtenir l'Ame-Diamant.

Imaginez ne serait-ce qu'un moment le divin androgyne Rasit ou Brasit, le Père-Mère gnostique déjà pourvu de l'Ame-Diamant ; ainsi sont ceux qui parviennent à la libération finale.

Tout androgyne divin n'a cependant pas l'âme-diamant. En vérité, en vérité, je vous dis que beaucoup de flammes sont sans auto-réalisation. Horus certes est le véhicule de Iod-Heve, l'instrument indispensable pour l'auto-réalisation.

Osiris et Isis échouent quand Horus est mis en déroute dans les batailles pendant sa pérégrination par la roue fatale du Samsara (vallée de larmes). Quand Horus sort victorieux des batailles contre les diables rouges, l'immortelle triade pourvue de l'âme-diamant se submerge pour toujours dans l'ineffable joie de l'Espace Abstrait Absolu.

 

RT14 La Radioastronomie

La radioastronomie, science atlante qui se perd dans la nuit profonde des siècles, ressurgit en notre temps d'une façon apparemment accidentelle grâce aux incessants efforts réalisés par Karl G. Jansky et les Bell Telephone Laboratories pour détecter l'onde de haute fréquence qui interférait de manière trop gênante dans les communications vitales trans-océaniques de leur compagnie. Jansky commença ses observations en août 1931 avec une longueur d'onde de 14,6 mètres (20 600 kilocycles) et parvint très rapidement à détecter les sources des deux types d'onde. La première fut attribuée aux éclairs qui se produisent de façon terrible pendant n'importe quel orage. La deuxième, le savant en question la signala dans des orages très éloignés dont les radio-émissions étaient déviées vers la Terre, probablement par les régions ionisées des couches hautes de l'atmosphère.

Cependant apparaît quelque chose d'insolite ; il arriva à détecter ce qu'il ne cherchait pas : un sifflement de voix aigu d'étrange intensité variait lentement pendant le jour. Jansky informa très sincèrement le Proceeding of the Institute of Radio Engeneers que la direction de ce bizarre et mystérieux sifflement passait par les quatre points cardinaux de la rose des vents toutes les vingt-quatre heures.

"Au mois de décembre passé, ainsi qu'en janvier" dit-il "sa direction coïncidait généralement avec celle du Soleil, sa source ne pouvant être détectée avec précision". Il informa ensuite "que sa direction allait en se déviant, et qu'en mars il précédait en temps la direction du soleil, et ce d'environ une heure".

Jansky, c'est évident, émit beaucoup de suppositions, fit de nombreuses conjectures quant à cet étrange sifflement et ceci à juste titre : l'affaire était trop bizarre, mais à la fin il tira ses propres conclusions.

"Les radio-émissions" dit-il "paraissaient provenir ou d'une source unique, ou bien d'un grand nombre de sources disséminées dans tout le firmament au-delà du système solaire". On a pu trouver avec une entière exactitude que le centre cosmique spécial d'où proviennent ces radio-émissions se trouve dans le centre de notre galaxie, dans la constellation du Sagittaire elle-même.

Ceci ne signifie absolument pas que des ondes de tous les autres coins de la Voie Lactée ne parviennent pas à la Terre. Il est évident que notre galaxie est une source vivante de bruits radio, avec plusieurs zones de grande intensité d'émission. Le Logos résonne et notre Voie Lactée n'est pas muette ; elle se soutient par le Verbe, le son, par le Fiat lumineux et spermatique du premier instant.

"Au début était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu".

Le son, le Verbe, la parole créatrice, se propage partout et arrive en tous lieux.

Evidemment, la deuxième guerre mondiale, épouvantable en tous sens, empêcha tout progrès nouveau en radioastronomie.

Les opérateurs britanniques dénoncèrent en février 1942 une nouvelle forme d'obstruction adoptée par les allemands ; mais quand on fit connaître la nouvelle interférence à J.S. Hey de l'Army Operational Research Group, on put vérifier que le son perturbateur avait son origine dans une tache solaire.

Nous pouvons affirmer sans crainte de nous tromper que les ondes radio sont une amplification des ondes lumineuses de plus grandes longueur. La merveilleuse découverte de ce que quelques parties du ciel brillent dans la frange du spectre radio signifie en fait que quelque chose de complètement nouveau a surgi soudain dans le firmament.

On a pu prouver intégralement que les nuages d'atomes d'hydrogène individuels, contrairement à ce qui se passe avec les paires d'atomes du gaz d'hydrogène, émettent réellement des ondes radio d'une longueur de 21 centimètres. L'éminent homme de science Van de Hulst suggéra très sagement que les nuages d'hydrogène dispersés dans tout l'univers doivent éparpiller des ondes radio de 21 centimètres dans toutes les directions.

L'atome d'hydrogène compte bel et bien un électron et un proton, les deux décrivant d'authentiques orbites, royales et magnifiques, agissant pour autant harmonieusement comme de fines baguettes magnétiques. Ainsi comme des aimants contigus, les pôles du même nom se repoussent mutuellement ; l'alignement le plus parfait de ces particules arrive quand leurs pôles magnétiques se trouvent dans la direction opposée.

L'atome pour cela acquiert une force déterminée qui lui permet de libérer l'électron de telle façon que son pôle positif reste aligné avec le pôle positif du proton. Une fois que cette libération a eu lieu, l'atome conserve une légère réserve d'énergie. Vient finalement le meilleur : l'électron est libéré en émettant très intelligemment cette énergie sous la forme d'onde radio. Celle-ci oscille toujours avec une fréquence de 1 420 405 752 fois par seconde (1 420 mégacycles), ce qui correspond à une longueur d'onde de 21 centimètres.

La découverte des émissions de 21 cm donna évidemment un formidable élan à la radioastronomie. Dès lors il est ostensible, palpable et clair, que l'on a pu enregistrer scientifiquement des éruptions sur le Soleil, déterminer la température de la superficie lunaire et des planètes les plus proches, découvrir l'existence de particules atomiques attrapées et tournant furieusement dans des champs magnétiques éloignés, comme cela arrive dans les nuages gazeux turbulents de la nébuleuse du Cancer, etc.

La première grande antenne du National Radio Astronomy Observatory, en Virginie occidentale, fut projetée pour des longueurs d'onde de 21 cm.

Deux physiciens proposèrent de chercher des signaux intelligents venant d'autres mondes.

Il est évident qu'en ces moments critiques de notre existence, d'autres humanités planétaires nous envoient des trains d'ondes correspondant aux nombres premiers en désirant ardemment notre réponse. Le présence de signaux interstellaires est totalement réelle et si nous ne les captons pas, c'est que les moyens pour le faire ne sont pas à notre portée. Beaucoup d'intellectuels nieront l'importance profonde, pratique et philosophique qu'aurait le registre des communications interstellaires.

Nous les gnostiques croyons qu'une recherche particulière des signaux mérite, en vérité, une série de super-efforts considérables. Les possibilités de succès sont difficiles à estimer, mais si nous ne faisons pas de recherche, si nous n'essayons pas, ces possibilités sont réduites à zéro.

Il existe sans doute une centaine d'étoiles de taille tout à fait appropriée à une distance de 50 années-lumière.

Il est évident que des 7 étoiles qui se trouvent à 15 années-lumière, 3 d'entre-elles (Alpha du Centaure, Serpentaire 70 et Cygne 61) sont pleinement visibles de la Terre, par le fond merveilleux de la Voie Lactée. Ceci nous invite à penser que les émissions de 21 cm provenant de plus loin qu'elles, seraient 40 fois plus intenses que celles d'autres régions de l'espace étoilé infini.

Donc, les signaux qui viennent de près de ces étoiles à la longueur d'onde indiquée pourront être reçus uniquement s'ils sont d'intensités exactes.

On aurait besoin pour envoyer aux mondes éloignés de quelques 10 années-lumière d'une antenne comme celle projetée par la Nacy for Sugar Groce, en Virginie occidentale, à condition que l'antenne réceptrice ait les mêmes dimensions que le transmetteur et qu'on utilise des transmetteurs pas plus puissants que ceux actuellement utilisés sur Terre.

Nous devons comprendre que depuis longtemps d'autres humanités planétaires ont établi des canaux de communication ; un jour nous devrons les connaître et elles espèrent toujours patiemment la réponse de notre monde terrien, chose qui leur annoncerait qu'un nouvelle société est entrée pour faire partie de la fraternité intelligente.

 

RT15 Le Démon Apopi

Mort en moi-même, je fus confirmé dans la lumière ; j'entrai alors au temple et signai mes documents. Le pas suivant consista en l'ascension au premier ciel de type lunaire ; les adeptes m'enseignèrent à me protéger de l'attraction fatale qu'exercent les enfers sublunaires sur quelqu'un. On me donna à sentir une branche qui avait sur moi un effet très spécial. Ce délicat parfum avait réellement une odeur de sainteté. "Avec ce parfum tu pourras te défendre de l'attraction lunaire" s'exclama l'adepte qui était en train de m'instruire.

Je connais vraiment cet adepte, il n'est rien moins que l'instructeur supérieur du temps des deux-fois- nés ; son caractère est semblable à du citron mais il irradie une infinie sagesse, un amour sans limite ni rive. Celui qui veut monter doit d'abord descendre, c'est la Loi. Toute exaltation est précédée d'une humiliation. J'avais besoin d'annihiler les corps lunaires, évidemment, ceux-ci constituant pour moi comme un fatal appendice.

Je commençai donc par le corps de désirs, le fameux Rupa Kama cité par H.P. Blavatsky, que beaucoup de pseudo-ésotéristes et pseudo-occultistes ont confondu avec le corps astral. Il est évident que tout animal intellectuel a le Rupa Kama et c'est, en vérité, justement le démon Apopi des mystères égyptiens. Je m'exclamai alors, avec le livre de la demeure occulte : "Ô Démon Apopi, tu dois mourir dans les profondeurs du lac du ciel, dans les enfers atomiques lunaires, là où mon Père qui est en secret a ordonné que tu meurs. Recule donc démon malin du désir devant les flèches de ma lumière qui te font beaucoup de mal".

"Voici que les dieux qui m'aident déchirent ta poitrine sans aucune miséricorde. La déesse à tête de lion, épouvantablement divine, immobilise tes membres, te retire la force bestiale que tu possèdes".

"La déesse à tête de scorpion, le troisième aspect de la Mère Divine, marchant en toi-même, transformée en ténébreux scorpion, fait pleuvoir sur toi sa coupe de destruction".

"Disparais donc définitivement, Apopi, ennemi de Râ (le Logos) ; tu voudrais aussi te mêler aux mystères de la Loge Blanche, traverser victorieux les régions de l'orient interne et ceci en conservant le venin de tes désirs, mais tu t'es trompé de porte car ton destin est l'abîme et la mort".

"Apopi ! Tu as été renversé ! La douleur que t'a infligée la déesse à tête de scorpion, tu l'as bien ressentie ! Tu ne connaîtras jamais plus les jouissances de la passion sexuelle !"

"Râ, mon Dieu Interne, te fait reculer, fulminé par la foudre de la justice cosmique ; il te bat, te blesse à mort, ouvre mille coupures sur ton visage passionné, brise tes os, te réduit en poussière".

Il y a dans les enfers atomiques lunaires des enchantements délicieux, des beautés terriblement malignes, fascinantes. Rappelez-vous, cher lecteur, que dans les miraculeuses cadences du vers, le délit se cache aussi.

Dans ces exquises régions de la concupiscence, enivrantes et qui rendent fou, jaillissent les délicieux vers infernaux comme ceux que nous transcrivons ensuite en manière d'illustration.

Désirs

Je voudrais franchir cette distance

cet abîme fatal qui nous divise

et m'enivrer d'amour de la fragrance

mystique et pure et que ton être répand.

Je voudrais être l'un des rubans

dont tu décores tes tempes radieuses.

Je voudrais, dans le ciel de tes bras,

faire la gloire que tu as sur les lèvres.

Je voudrais être eau et qu'entre mes vagues

qu'entre mes vagues tu vinsses te baigner

pour pouvoir comme j'en rêve tout seul

t'embrasser partout en même temps.

Je voudrais être lin et dans ton lit

là-bas dans l'ombre te couvrir avec ardeur

trembler avec le tressaillement de ton sein

et mourir de plaisir en te comprimant.

Oh je voudrais être bien plus ! Je voudrais

te porter en moi comme la nuée au feu

mais non comme la nuée en sa course

pour exploser et se séparer ensuite.

Je voudrais te confondre en moi-même

te comprendre en moi-même et t'enfouir en moi.

Je voudrais te confondre en moi

te confondre en moi et t'enfouir.

Je voudrais te convertir en parfum

te convertir en parfum et t'aspirer

T'aspirer en un souffle comme une essence

et unir à mes battements tes battements

et unir à mon existence ton existence

et unir à mes sens tes sens.

T'aspirer dans un souffle de l'ambiance

et voir ainsi sur ma vie calmement

tout l'appel de ton corps ardent

et tout l'éther du bleu de ton âme.

Le feu de la douleur est comme la flamme du verre en lequel la myrrhe se consume : parfois il purifie, élève et embaume, échange l'aloès âpre qui s'enflamme en un délicat parfum céleste.

En aucune manière il ne me serait possible de nier que dans le monde des morts, nous qui sommes morts en nous-mêmes, devons annihiler les corps lunaires.

Apopi, le Rupa Kama théosophique, en mémoire de vieilles passions sexuelles, secrète impudeur parfois mystique et ineffable, romance qui rend fou, poésie qui enivre de ses contes d'amour.

Je me remis entre les bras de ma Mère afin qu'elle fit de moi ce qu'elle voulait. Ô Dieu ! Elle me sauva ! Apopi est mort ! Quelle joie ! Cette bête ne pourra plus affliger mon coeur endolori.

Passa le galop des passions. Dans la forêt proche résonnent les voix des dieux ineffables. La passion sexuelle d'Apopi mourut, et non loin du nid où les oiseaux du mystère roucoulent leurs tendres mélodies, je me sens plus heureux que le cygne lumineux qui vit de Leda l'immortelle blancheur.

Je suis celui qui hier ne disait rien de plus que le vers bleu et la chanson profane. Comme la "Galatea Gongorina", la marquise de Verlaine m'enchanta vraiment, et j'associai ainsi la passion sublime à une sensuelle "hyperstésie" humaine. Dans le ton vif des musiques sonores qui anime le coeur des bacchantes ivres, buvant du vin, arrosant des roses et tissant des danses, je me vautrai dans la boue comme le porc.

Apopi est mort, elle est arrivée l'heure du suprême triomphe concédé à mes larmes et mes offrandes, par le pouvoir de ma Divine Mère.