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  • Biblioteca Gnostica

     Livres en ligne de V.M. Samael Aun Weor

    La Gnose est un fonctionnalisme très naturel de la conscience,
    une Philosophia Perennis et Universalis.
    Incontestablement,
    la Gnose est la connaissance supérieure des choses.

  • Portada Biblioteca Gnostica 3

    MOURIR

    Il est urgent de désintégrer le Moi,
    de le réduire en poussière, dans le seul but
    qu'existe seulement l'Etre à l'intérieur de nous.

     

  • Eros And Psique

    Naître

    Il est de toute évidence impossible de célébrer
    la Nativité du Coeur si le Christ ne naît pas en nous.

    Celui qui veut célébrer avec jubilation la Nativité du Coeur doit
    fabriquer les Corps existentiels supérieurs de l'Etre.

  • San Pablo

    Se Sacrifier pour l'humanité

    Le Troisième Facteur fondamental de la Révolution de la Conscience
    consiste à se sacrifier pour l'humanité,
    à montrer le chemin aux autres ;
    là est la charité bien comprise, là est l'amour.

  • Cristo Pancrator

TK55 Les Séphiroths

Les dix Séphiroths de vibration universelle émanent de l'Ain-Soph qui est l'étoile microcosmique qui guide notre intérieur, l'Etre réel de notre Etre. On parle des dix Séphiroths, mais en réalité elles sont au nombre de douze ; l'Ain-Soph est la onzième et son antithèse ténébreuse, l'abîme, est la Séphiroth 12.

Ce sont douze sphères ou régions universelles qui se pénètrent et s'interpénètrent mutuellement sans se confondre. Les douze sphères gravitent dans l'atome central du signe de l'infini. Dans ces douze sphères se développe l'humanité solaire. Nous avons déjà dit que le signe de l'infini se trouve au centre de la Terre, dans son coeur. Les Séphiroths sont atomiques ; les dix Séphiroths peuvent se réduire à trois tables : 1 la table des quanta, de l'énergie rayonnante qui vient du Soleil ; 2 la table des poids atomiques des éléments de la nature ; 3 la table des poids moléculaires des composés.

C'est l'échelle de Jacob, qui va de la terre jusqu'au ciel. Tous les mondes de conscience cosmique se réduisent aux trois tables.

Une Séphiroth ne peut être comprise sur un seul plan, car sa nature est quadruple. C'est pourquoi les kabbalistes s'expriment clairement en disant qu'il y a quatre mondes.

Aziluth : C'est le monde des archétypes ou monde des émanations ; c'est le monde divin.

Briah : C'est le monde de la création, aussi appelé Khorcia, c'est-à-dire le monde des sections.

Ietzirah : C'est le monde de la formation et des anges.

Assiah : C'est le monde de l'action, le monde de la matière.

Trois Séphiroths de la forme se trouvent sur le pilier de la sévérité (Binah, Geburah, Hod).

Trois Séphiroths de l'énergie se trouvent sur le pilier de la miséricorde (Chokmah, Chesed, Netzah).

Entre ces deux piliers se trouve le pilier de l'équilibre, où sont les différents niveaux de la conscience (Kether, Tiphereth, Jesod, Malkuth).

Les dix Séphiroths connues proviennent de Séphira, la Mère divine qui réside dans le Temple-Coeur : Io est le mantra de la Mère divine et les émanations de la Prakriti sont au nombre de 10, en d'autres mots les dix Séphiroths.

Kether est le Père en nous, un souffle de l'Absolu qui est en lui-même profondément inconnu. Kether est l'Ancien des jours et chacun de nous, au fond, est un bienheureux Ancien des jours.

Chokmah est le Fils, le Christ atomique en nous. Binah est la Mère en nous, l'Esprit-Saint en nous. Kether, Chokmah et Binah sont notre couronne Séphirotique.

Le Père très aimé, le Fils très adoré et le très sage Esprit-Saint vivent dans les profondeurs de notre conscience superlative, attendant l'instant suprême de notre réalisation.

L'Esprit-Saint est notre Mère divine, qui revêt un manteau bleu et une blanche tunique aux splendeurs exquises.

La Mère porte dans sa main une lampe précieuse ; cette lampe est l'Intime, qui brille au fond de nos coeurs. L'Intime est contenu dans un vase d'albâtre fin et transparent. Ce vase est notre propre conscience superlative, c'est notre Bouddhi.

L'Intime est la Séphiroth Chesed, la Bouddhi est la Séphiroth Geburah.

L'Intime et la Bouddhi s'expriment à travers l'âme humaine. L'âme humaine est Tiphereth, la volonté, la beauté.

Ainsi donc, l'Intime, avec ses deux âmes, la divine et l'humaine, officie sur son trône, qui est le système nerveux cérébro-spinal.

L'Intime est couronné de la couronne Séphirotique. L'Intime habite dans son temple. Le temple de l'Intime a deux colonnes : Jakin et Bohaz. Jakin est le mental, Bohaz est le corps astral. Le mental est la Séphiroth Netzah, l'astral est la Séphiroth Hod. Ces deux colonnes du temple s'appuient sur la pierre cubique de Jesod. Cette pierre cubique sert également de fondement au royaume de Malkuth. Cette pierre cubique est le corps éthérique, Malkuth est le corps physique.

L'homme est donc une décade complète. Nous avons dix doigts dans les mains, dix Séphiroths et dix commandements.

Lorsque l'Ancien des jours réalise les dix Séphiroths en lui-même, il se transforme en Adam-Kadmon, en homme céleste.

Celui qui réalise les dix Séphiroths en lui-même resplendit dans le monde de la lumière avec un éclat christique ineffable.

Quand l'Ancien des jours réalise les dix Séphiroths en lui-même, celles-ci resplendissent dans le monde de la lumière comme des pierres précieuses, comme des pierres resplendissantes dans le corps de l'Ancien des jours.

« Celui qui a des oreilles, qu'il entende ce que l'esprit dit aux Eglises : au vainqueur, je ferai manger de l'Arbre de vie placé dans le Paradis de Dieu » (Apoc 2 : 7).

Les dix Séphiroths resplendissent comme des pierres précieuses dans le corps de l'Ancien des jours. C'est ainsi que nous nous convertissons en la Jérusalem céleste, qui est ainsi décrite : « Les assises de son rempart sont rehaussées de pierreries de toute sorte : la première assise est de jaspe, la deuxième de saphir, la troisième de calcédoine, la quatrième d'émeraude, la cinquième de sardoine, la sixième de cornaline, la septième de chrysolite, la huitième de béryl, la neuvième de topaze, la dixième de chrysoprase, la onzième d'hyacinthe, la douzième d'améthyste » (Apoc 21 : 19-20).

Les dix Séphiroths sont atomiques, les dix Séphiroths sont la ville sainte, la Jérusalem qui vient à resplendir au fond de notre coeur.

« Au milieu de la place, de part et d'autre du fleuve, il y a des arbres de vie qui fructifient douze fois, une fois chaque mois ; et leurs feuilles peuvent guérir les païens ».

« De malédiction, il n'y en aura plus ; le trône de Dieu et de l'Agneau sera dressé dans la ville, et les serviteurs de Dieu l'adoreront, ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts ».

« De nuit, il n'y en aura plus ; ils se passeront de lampe ou de soleil pour s'éclairer, car le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière, et ils régneront pour les siècles des siècles » (Apoc 22 : 2-5).

Quand l'homme aura incarné en lui-même sa couronne Séphirotique, alors l'Ancien des jours l'éclairera et régnera pour les siècles des siècles.

Cependant, frères de mon âme, je vous dis en vérité que personne ne parvient au Père si ce n'est par le Fils. Le Fils est le Christ atomique en nous, il est Chokmah, la divine sagesse christique, la Gnose qui resplendit au fond de notre coeur.

Nous devons inonder tous nos véhicules d'atomes de nature christique, nous devons former le Christ en nous pour monter au Père, car personne ne parvient au Père sans passer par le Fils.

Même si le Christ naissait mille fois à Bethléem, cela ne servirait à rien s'il ne naissait aussi dans notre coeur. Il faut former le Christ en nous pour entrer par les portes de la ville triomphante et victorieuse, le dimanche des Rameaux.

La nativité est un événement cosmique qui doit se réaliser en chacun de nous. La nativité est absolument individuelle. Il est nécessaire que le Christ naisse en nous, la nativité du coeur est urgente.

Il faut transformer l'Arbre de la science du bien et du mal en l'Agneau immolé de la cité sainte.

« Le vainqueur, je le ferai colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus jamais » (Apoc 3 : 12).

« Reste fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la Couronne de vie » (Apoc 2 : 10).

« Je suis le pain de vie, Je suis le pain vivant, Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier Jour. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui » (Jean 6 : 48, 51, 54, 56).

Le Christ est réellement une couronne Séphirotique d'une sagesse incommensurable, dont les atomes les plus purs resplendissent dans Chokmah, le monde d'Ophanim.

Cette couronne Séphirotique incommensurable envoya son Bouddha, Jésus de Nazareth, qui se prépara à travers d'innombrables réincarnations dans notre évolution terrestre.

Ce fut dans le Jourdain que la couronne christique, que le Logos solaire resplendit et pénétra dans son Bouddha, Jésus de Nazareth.

C'est là le mystère de la double personnalité humaine, l'un des mystères les plus grands de l'occultisme.

Quand l'homme reçoit sa couronne Séphirotique, alors l'Ancien des jours l'illumine et le conduit vers les eaux pures de la vie.

Cependant, mes frères, personne ne parvient au Père sans passer par le Fils, et le Fils se trouve au fond de l'arche de l'alliance, attendant l'instant de la réalisation.

Cette arche de l'alliance, ce sont les organes sexuels. Ce n'est qu'au moyen de la chasteté parfaite que nous pouvons former le Christ en nous et monter au Père.

Maintenant, mes frères, je vous ai livré l'arche du Nouveau Testament.

Je vous ai maintenant enseigné le chemin de la magie sexuelle.

« Alors s'ouvrit le temple de Dieu, dans le ciel, et son arche d'alliance apparut, dans le temple ; puis ce furent des éclairs et des voix et des tonnerres et un tremblement de terre, et la grêle tombait dru » (Apoc 11 : 19).

 

TK56 Kether

En vérité, chacun de nous porte au fond de sa conscience un Ancien vénérable : c'est le Premier Logos. Les kabbalistes le nomment Kether. L'Ancien des jours est androgyne, c'est-à-dire homme et femme à la fois. Il est la première et dernière synthèse de notre Etre. L'Ancien des jours est la première émanation terriblement divine de l'espace abstrait absolu.

L'Ancien des jours est original dans chaque homme, de même que le Père ; il y a autant de Pères au ciel que d'hommes sur la terre.

L'Ancien des jours est l'occulte de l'occulte, la miséricorde de la miséricorde, la bonté des bontés ; il est la racine de notre Etre, le grand vent.

La chevelure de l'Ancien des jours a treize boucles. Si nous faisons la somme, nous obtenons 1 + 3 = 4 ; le 1 est le principe masculin, le feu ; le 2 est le principe féminin, l'eau ; le 3 est le fils de la création ; en ajoutant l'unité de la vie, cela donne 4, le Saint Tetragrammaton. C'est le nom de l'éternel Iod-He-Vau-He.

La barbe de l'Ancien des jours a treize mèches. Cette barbe représente l'ouragan, les quatre vents, le souffle, la parole ; les quatre vents sont Iod-He-Vau-He.

L'Arcane 13 est l'Ancien des jours. C'est seulement en vainquant la mort que nous pouvons incarner l'Ancien des jours. Les épreuves funéraires de l'Arcane 13 sont plus épouvantables et plus terribles que l'abîme.

Pour réaliser l'Ancien des jours en nous-mêmes, nous devons réaliser totalement l'Arcane 13 à l'intérieur de nous-mêmes.

Nous avons besoin d'une mort suprême et d'une suprême résurrection pour avoir le droit d'incarner l'Ancien des jours ; seul celui qui incarne a le droit de porter intérieurement la chevelure et la barbe de l'Ancien vénérable.

Ce n'est qu'en présence des Anges de la mort, après être sorti victorieux des épreuves funéraires, que nous pouvons incarner l'Ancien des jours. Celui qui l'incarne devient un petit vieillard de plus dans l'éternité.

Le mantra Pander nous permet de parvenir jusqu'à l'Ancien des jours. Ceci est possible par la méditation profonde. Dans le monde d'Aziluth, il y a un temple merveilleux où on nous enseigne la majestueuse présence de l'Ancien des jours.

L'Ancien des jours demeure dans le monde de Kether ; le chef de ce monde est l'ange Métraton. Cet ange a été le prophète Enoch ; avec son aide, nous pouvons entrer dans le monde de Kether. Le disciple qui voudrait pénétrer dans Kether durant ses états de méditation profonde priera l'ange Métraton, et il sera aidé.

La déesse aztèque de la mort porte une couronne avec neuf crânes humains. La couronne est le symbole de l'Ancien des jours. Le crâne est la correspondance microcosmique de l'Ancien des jours dans l'homme. Il nous faut réellement une suprême résurrection pour réaliser l'Ancien des jours en nous-mêmes.

Dans le monde de Kether, nous comprenons que la grande Loi régit tout le créé. Depuis le monde de l'Ancien des jours, nous voyons les multitudes humaines pareilles à des feuilles balayées par le vent.

Le grand Vent est la loi terrible de l'Ancien des jours. « Vox Populi, Vox Dei ». Une révolte sociale observée depuis le monde de l'Ancien des jours est une loi en action. Chaque personne, les multitudes entières ressemblent à des feuilles tombées des arbres, emportées par le vent terrible de l'Ancien des jours.

Les gens ne connaissent pas ces choses. Les gens ne se préoccupent que de gagner de l'argent, de plus en plus d'argent. Telle est la pauvre humanité souffrante, de misérables feuilles emportées par le grand vent. De misérables feuilles emportées par la grande Loi.

L'Ancien des jours est notre Etre authentique dans sa racine essentielle, il est le Père en nous, il est notre Etre véritable. Nos disciples doivent maintenant se concentrer et méditer très profondément sur l'Ancien des jours. Pendant la méditation, ils doivent provoquer l'extase, le Samadhi.

Que la paix règne dans tous les coeurs ; n'oublions pas que la paix est lumière, n'oublions pas que la paix est une essence émanée de l'Absolu, elle est une lumière émanée de l'Absolu, elle est la lumière de l'Ancien des jours.

Le Christ a dit : « Je vous donne ma paix, je vous laisse ma paix ».

 

TK57 Chokmah

« Viens, ô sainte parole ; viens, ô nom sacré de la force Crestos ; viens, ô énergie sublime ; viens, ô miséricorde divine ; viens, suprême Séité du Très-Haut » (Messe gnostique). Le Chokmah de la Kabbale hébraïque est le Christ cosmique, le Christus, le Vishnu des Hindoustans.

Le Deuxième Logos, Chokmah, est amour, il est l'Agnus Dei, l'Agneau immolé, il est le feu même qui brûle dans toute la création depuis le début du monde pour notre salut. Il est feu et il est sous-jacent au fond de toute matière organique ou inorganique.

L'énergie solaire est lumière astrale. Son essence est le pouvoir christonique, renfermé dans le pollen fécondant de la fleur, dans le coeur du fruit de l'arbre, dans les glandes à sécrétion interne de l'animal et de l'homme. Dans l'homme, son siège principal se trouve dans le coccyx.

Les Aztèques nommaient ce pouvoir sacré « le serpent à plumes Quetzalcoatl », qui ne s'éveille et ne s'élève jusqu'à notre glande pinéale qu'au moyen de la magie amoureuse.

Le Christ est la sagesse même, il est le Logos solaire, dont le corps physique est le soleil. Le Christ marche à l'aide de son soleil, de la même manière que l'âme humaine marche à l'aide de son corps de chair et d'os. Le Christ est la lumière du soleil. La lumière du soleil est la lumière du Christ.

La lumière du soleil est une substance christonique qui fait créer la plante et bourgeonner la semence. La ferme dureté du grain renferme cette substance du Logos solaire qui permet à la plante de se reproduire sans cesse par la vie glorieuse, vigoureuse et active.

L'énergie qui émane du feu solaire est fixée dans le coeur de la Terre et elle est le noyau vibrant des cellules en tout être vivant. Elle est la lumière astrale, l'Azoe et la magnésie des anciens alchimistes. La lumière astrale imprègne toute l'atmosphère ; elle est la cause des merveilleux pouvoirs dans l'homme et le feu sacré de toute vie.

C'est grâce au Deuxième Logos que ce monde possède une conscience : nous pourrons par ce même moyen nous éveiller et avoir de la conscience.

Le Christ est ce rayon très pur, ineffable et terriblement divin qui resplendit là-haut comme un éclair sur le visage de Moïse, dans le mystère solennel du mont Nebo.

Le Christ n'est pas la Monade. Le Christ n'est pas le septénaire théosophique. Le Christ n'est pas le Jivan-Atman. Le Christ est le soleil central. Le Christ est le rayon qui nous unit à l'Absolu.

« Je crois en le Fils, le Crestos cosmique, la puissante médiation astrale qui relie notre personnalité physique à l'immanence suprême du Père solaire » (Rituel gnostique).

Sachez que le Christ n'est pas un individu. Le Christ cosmique est impersonnel, universel et il est au-delà de l'individualité, de la personnalité et du Moi ; il est une force cosmique qui s'exprime à travers n'importe quel homme dûment préparé.

Il s'exprima un jour à travers le grand Jeshua Ben Pandira, connu dans le monde physique comme le Maître Jésus de Nazareth. Il s'exprima également à travers plusieurs autres.

Le Christ est une substance cosmique latente dans chaque atome de l'infini. La substance de la vérité. Le Christ est la vérité et la vie.

Lorsqu'un homme assimile la Substance-Christ dans le physique, dans le psychologique et dans le spirituel, il se christifie, il se transforme en Christ, il se convertit en Christ vivant. Nous avons besoin de former le Christ en nous, il est urgent d'incarner la vérité.

Chez les Chinois, le Christ est Fuji. Chez les Mexicains, le Christ est Quetzalcoatl, qui fut le Messie et le transformateur des Toltèques. Chez les Japonais, il est Amida, qui possède le pouvoir d'ouvrir les portes du Gokurak (le Paradis). Dans le culte de Zoroastre, le Christ est Ahura-Mazda. Les Eddas germaniques mentionnent Kristos, le Dieu de leur théogonie qui s'apparente à Jésus de Nazareth, né le jour de Noël, le 25 décembre à minuit, à l'instar des Chrétiens et des Nordiques Odin, Wotan et Bélénos.

L'évangile de Krishna, dans l'Inde millénaire, est similaire à l'évangile chrétien. Dans la vieille Egypte des pharaons, le Christ est Osiris, et quiconque l'incarnait était un osirifié ; Hermès Trismégiste est le Christ égyptien, il a incarné Osiris. Tout homme qui parvient à s'assimiler à la Substance-Christ se convertit de fait en un Christ vivant.

Je veux que nous comprenions que le Logos solaire n'est pas un individu. Le Logos solaire est une armée, il est le Verbe, la grande Parole. L'Armée de la voix est une unité multiple, éternelle, inconditionnée et parfaite. Elle est le Logos créateur. Elle est le premier instant.

« Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement avec Dieu. Tout fut par lui, et sans lui rien ne fut, et la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas saisie » (Jean l : l-5).

Il est le grand souffle émané des entrailles de l'éternel espace abstrait absolu. L'éternel espace abstrait absolu est l'Etre de l'Etre de tous les Etres, l'Absolu, l'Innommable, l'espace illimité. Quiconque incarne son Christ se christifie et joint les rangs de l'Armée de la voix.

« Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi faut-il que soit élevé le Fils de l'homme » (Jean 3 : 14).

Nous devons incarner le Christ en nous pour monter au Père. Personne ne parvient au Père sans passer par le Fils ; dans le Christ, nous sommes tous Un. Dans le Seigneur, il n'existe pas de différence entre un homme et un autre, parce qu'en Lui nous sommes tous Un. Dans le monde du Seigneur, il n'existe ni individualité, ni personnalité. En Lui, il n'y a pas de différences hiérarchiques. Celui qui l'incarne devient alors Lui, Lui, Lui. « La diversité est l'unité ».

Nous devons en finir avec la personnalité et avec le Moi pour que l'Etre naisse en nous ; nous devons en finir avec l'individualité.

Si un mystique en extase abandonnait ses sept corps pour investiguer la vie du Christ, il se verrait alors lui-même représenter le drame de la Passion du Seigneur, faire des miracles et des merveilles sur la Terre sainte, il se verrait mort et ressuscité le troisième jour. Si ce mystique occupait la place du Christ à cet instant, il serait Lui, Lui, Lui. Ce phénomène provient du fait que dans le monde du Christ, ni l'individualité ni la personnalité n'existe ; dans le Christ, il n'existe qu'un seul Etre, qui s'exprime sous forme multiple.

Lorsqu'on en finit avec le Moi et avec l'individualité, seules demeurent les valeurs de la conscience, qui sont les attributs de l'éternel espace abstrait absolu.

Lui seul peut dire : « Je suis le chemin, la vérité et la vie, Je suis la lumière, Je suis la vie, Je suis le bon pasteur, Je suis le pain, Je suis la résurrection ». L'Etre reçoit l'Etre de son Etre, le Je suis, ce souffle du grand souffle en chacun de nous, notre rayon particulier, Lui, Lui, Lui. Le Je suis est le Christ intérieur de chaque homme, notre divin Augoïdes, le Logos. Celui qui reçoit la couronne de vie a le droit de dire : « Je suis Lui, je suis Lui, je suis Lui ».

Le Christ est symbolisé par le phallus en érection, par le sceptre de pouvoir élevé, par la tour, par la pierre acérée et par la tunique de gloire ; il est l'origine divine.

Le Christ est amour. L'antithèse de l'amour est la haine. Sachez, ô peuples, multitudes et gens de toutes langues, que la haine se convertit en un feu qui brûle. Sachez que le monstre le plus terrible qui existe sur terre est la haine.

Celui qui ment pèche contre le Père, qui est vérité ; celui qui hait pèche contre le Fils, qui est amour ; et celui qui fornique pèche contre l'Esprit-Saint, qui est chasteté.

 

TK58 Binah

« Salut, cygne sacré, Hamsa miraculeux !, Salut oiseau Phénix du Paradis !, Salut, ibis immortel, colombe du Graal, énergie créatrice du Troisième Logos ! » (Rituel gnostique). Binah est l'Esprit-Saint, il est le Troisième Logos, le Seigneur Shiva des Hindoustans, qui se manifeste sous forme de puissance sexuelle dans tout ce qui est, tout ce qui a été et tout ce qui sera.

L'Esprit-Saint est cette force sexuelle que nous voyons dans les pistils des fleurs, celle qui s'exprime dans les organes créateurs de toutes les espèces qui vivent, force merveilleuse sans laquelle l'univers ne pourrait pas exister.

Les kabbalistes associent les différentes Séphiroths de la Kabbale hébraïque aux mondes. Ainsi, l'Ancien des jours serait par exemple un point de l'espace infini, un symbole éternel. Chokmah serait gouverné par le zodiaque, et c'est la vérité. Ils disent que Binah est gouverné par Saturne, et nous touchons ici un point sur lequel nous devons exprimer notre désaccord ; je ne veux pas dire que l'Esprit-Saint n'est pas gouverné par Saturne, qu'il n'y a pas de relation entre eux, loin de là, il y en a bien une. Mais ce n'est pas tout, car il ne fait pas de doute que le monde de Jupiter est relié d'une certaine manière à Binah, étant donné qu'il a des pouvoirs, un trône, et qu'il nettoie les eaux de la vie.

De l'Ain-Soph, de l'atome superdivin, émanent Kether, Chokmah et Binah, la Couronne de vie, le resplendissant dragon de sagesse.

Quand viendra la grande nuit cosmique, le resplendissant dragon de sagesse s'absorbera à l'intérieur de l'Ain-Soph. C'est la Trinité qui s'absorbe dans l'Unité !. C'est le Saint-Quatre, le Tetragrammaton des kabbalistes !.

La Trinité, la triade parfaite, Père, Fils et Esprit-Saint, plus l'Unité de la vie, donnent le Saint-Quatre, les quatre charpentiers éternels, les quatre cornes de l'autel, les quatre vents de la mer, le saint et mystérieux Tetragrammaton dont la parole mantrique est Iod-He-Vau-He, le nom terrible de l'Eternel.

L'Esprit-Saint se dédouble en une femme ineffable : c'est la Divine Mère, qui porte la tunique blanche et la mante bleue. L'Esprit-Saint est Shiva, le divin époux de Shakti, la Divine Mère Kundalini.

La divine Femme est une vierge ineffable ; cette Divine Mère est symbolisée chez les Aztèques par une vierge mystérieuse (voir Magie christique aztèque, Chap X). Cette Vierge a sur la gorge une bouche mystérieuse, parce que la gorge est l'utérus où est enfantée la Parole ; les dieux créent par le larynx.

« Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement avec Dieu. Tout fut par lui, et sans lui rien ne fut. Ce qui fut en lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1 : 1-4).

Le Verbe féconda les eaux de la vie et l'univers surgit dans son état germinal, splendide dans l'aurore.

L'Esprit-Saint féconda la grande Mère et le Christ naquit. Le Deuxième Logos est toujours fils de la Vierge-Mère.

Elle est toujours vierge avant l'accouchement, pendant l'accouchement et après l'accouchement. Elle est Isis, Marie, Adonia, Insoberte, Rhéa, Cybèle, etc.

Elle est le chaos primitif, la substance primordiale, la matière première du Grand-OEuvre.

Le Christ cosmique est l'armée de la grande Parole ; il naît toujours dans les mondes et est crucifié dans chacun d'eux afin que tous les êtres aient la vie, et qu'ils l'aient en abondance.

L'Esprit-Saint est Celui qui fait la lumière ; « Dieu dit : Que la lumière soit et la lumière fut ». Le sens ésotérique de ceci est : « Parce qu'il l'a dit, cela fut ».

La terre a neuf strates, et dans la neuvième se trouve le laboratoire du Troisième Logos. La neuvième strate occupe réellement tout le centre de la masse planétaire ; on y retrouve le Saint-Huit, le divin symbole de l'infini dans lequel sont représentés le cerveau, le coeur et le sexe du génie planétaire.

Un serpent sacré est enroulé au coeur de la Terre, précisément dans la Neuvième Sphère. Il est septuple dans sa constitution et chacun de ses sept aspects ignés correspond à chacun des sept serpents de l'homme.

L'énergie créatrice du Troisième Logos élabore les éléments chimiques de la Terre dans toute leur complexité de formes aux mille facettes. Lorsque cette énergie créatrice se retirera du centre de la Terre, notre monde se convertira alors en un cadavre. C'est ainsi que meurent les mondes.

Le feu serpentin de l'homme émane du feu serpentin de la Terre. Le serpent terrible dort profondément dans son nid mystérieux fait d'étranges sphères creuses, qui ressemblent réellement à un véritable casse-tête chinois. Ce sont des sphères concentriques astrales et subtiles. Véritablement, de même que la Terre a neuf sphères concentriques, avec le terrible serpent qui se trouve au fond de toutes, de même l'homme possède lui aussi ces sphères, car il est le microcosme du macrocosme.

L'homme est un univers en miniature ; l'infiniment petit est analogue à l'infiniment grand.

L'hydrogène, le carbone, l'azote et l'oxygène sont les quatre éléments de base avec lesquels le Troisième Logos travaille. Les éléments chimiques sont disposés par ordre de poids atomique ; le plus léger est l'hydrogène, avec un poids atomique de 1, et le dernier est l'uranium, son poids atomique de 238,5 faisant de lui le plus lourd de tous les éléments connus.

Les électrons en viennent à constituer un pont entre l'esprit et la matière. L'hydrogène en lui-même est l'élément le plus raréfié que l'on connaisse, la première manifestation du serpent. Tout élément, tout aliment, tout organisme se synthétise en un type déterminé d'hydrogène. L'énergie sexuelle correspond à l'hydrogène 12 et à la note musicale si.

La matière électronique solaire est le feu sacré de la Kundalini. Lorsque nous libérons cette énergie, nous prenons le chemin de l'initiation authentique.

L'énergie du Troisième Logos s'exprime au moyen des organes sexuels et du larynx créateur. Ce sont les deux instruments à travers lesquels la puissante énergie créatrice du Troisième Logos circule.

Quand on travaille avec l'Arcane AZF, on éveille le serpent sacré. Le flux ascendant de l'énergie créatrice du Troisième Logos est le feu vivant. Ce feu de la Pentecôte monte le long du canal médullaire en ouvrant des centres et en éveillant des pouvoirs miraculeux.

Dans le Mexique antique, dans le Temple des serpents, aussi appelé Temple de Quetzalcoatl, on adorait l'Esprit-Saint en portant une tunique et une cape aux couleurs blanc, noir et rouge, et en jetant sur des braises de la poudre de bigorneaux (escargots marins) faite à partir de bigorneaux blancs, noirs et rouges. Le blanc est l'esprit pur, le noir symbolise la chute de l'esprit dans la matière, et le rouge est le feu de l'Esprit-Saint, par lequel nous retournons à la blancheur de l'esprit pur.

Cet encens montait jusqu'au ciel, le prêtre priait pour la vie et les plantes fleurissaient, car l'Esprit-Saint est le feu sexuel de l'univers. Le rite s'accomplissait dans le Temple de Quetzalcoatl avant le lever du soleil, parce que l'Esprit-Saint est Celui qui fait la lumière ; le prêtre vocalisait les mantras In En.

Le prophète Jonas accomplissait lui aussi le rite de l'Esprit-Saint de la même manière que les Aztèques, et il y utilisait les mêmes vêtements et les mêmes fumigations. Il vocalisait également les mantras In En en jetant l'encens sur le feu.

On doit établir ce rite dans tous les sanctuaires gnostiques. Les bigorneaux sont en rapport avec l'eau de la mer, et l'eau est l'habitacle du feu de l'Esprit-Saint. Les bigorneaux s'avèrent donc l'encens parfait de l'Esprit-Saint.

La Mère ou Esprit-Saint nous donne pouvoir et sagesse. Les symboles de la Vierge sont : la Yoni, le calice et la tunique d'occultation.

 

TK59 Chesed

Chesed est en soi l'Intime, Atman selon les Hindoustans. On dit que Chesed est directement gouverné par Jupiter, et rien de plus. C'est faux : l'Intime est martien, il est guerrier, batailleur, et bien des kabbalistes n'acceptent pas cela et iraient même jusqu'à considérer cela absurde. Mais quiconque a une expérience directe de Chesed sait très bien que Chesed est guerrier, qu'il est l'Intime qui doit être en lutte à mort contre les ténèbres, qui doit lutter dur pour sa propre autoréalisation intime, qui est en guerre. Il est évident qu'il a quelque chose de jupitérien vu qu'il peut empoigner le sceptre des rois, je ne le nie pas, mais il est faux qu'il soit uniquement et exclusivement jupitérien. Atman est notre Intime, notre Séité divine, ce septième principe qui est présent dans les Etres mais que les humains n'ont pas.

Pour fusionner avec l'Atman, il faut passer par l'expérience suivante : on sort en corps astral en abandonnant le corps physique. On se dépouille du corps astral en lui ordonnant : « Sors de moi ! ». Il faut pour cela de la volonté ; le corps astral sort par la colonne vertébrale et on reste dans le monde du mental. Ensuite on se débarrasse du corps mental en lui ordonnant : « Corps du mental, sors de moi ». Ceci se réalise par un acte de volonté, et on reste avec le corps causal, auquel on ordonne également de sortir, ce qui requiert aussi un grand effort. Le corps de la volonté consciente travaille mieux ; on lui ordonne de sortir et d'abandonner les trente-trois vertèbres et on reste avec le corps bouddhique ou intuitif. Ce dernier est très obéissant ; on lui ordonne à son tour de sortir et on se trouve ainsi dans le monde de Chesed, de l'Atman, de l'Ineffable.

Dans le monde de l'Atman, on se sent un homme complet ; car dans notre monde, l'animal intellectuel n'est pas un homme. L'initié se sent rempli d'une immense plénitude ; dans ce monde, il est un homme réel dans le sens le plus objectif du mot.

Sa partie négative est le monde physique ; le monde de l'Atman est un état positif. On y voit une ville sous sa forme la plus réelle, on y voit une table de tous les côtés, d'en haut, d'en bas, de l'intérieur, de l'extérieur, et c'est la même chose pour une montagne. Dans une cuisine, on voit le nombre d'atomes dont se compose un couvert, le nombre de molécules que contient le pain ou la viande que l'on va manger.

On perçoit non seulement les solides de manière intégrale, mais également les hypersolides, de même que la quantité exacte d'atomes qui constituent dans leur ensemble la totalité d'un corps.

Si l'étudiant n'est pas préparé, il est déçu, car il se retrouve dans un monde au réalisme le plus cru : c'est le monde des mathématiques. On y voit le drame de la nature, on y est spectateur de la nature. Le monde des mathématiques est le monde de l'Atman.

C'est le mental qui pense, et non l'Intime. Le mental humain dans son état actuel d'évolution est l'animal que nous portons à l'intérieur.

Le concept de Descartes selon lequel « je pense, donc j'existe » est complètement faux, car l'homme véritable est l'Intime et l'Intime ne pense pas, étant donné qu'il sait. L'Atman n'a pas besoin de penser, car il est omniscient.

Notre Intime est soi, soi, soi. La sagesse de notre Intime est soi, soi, soi. L'amour de notre Intime est soi, soi, soi.

Quand nous disons : « J'ai faim, j'ai soif, etc. », ce que nous affirmons est absurde parce que l'Intime n'a ni faim, ni soif ; celui qui a faim et soif, c'est le corps physique. Il est plus correct de dire : mon corps a faim, mon corps a soif.

La même chose se produit avec le mental quand nous disons : J'ai une force mentale puissante, j'ai un problème, j'ai tel ou tel conflit, j'ai telle ou telle souffrance, telle ou telle pensée me vient, etc. ».

Ce que nous affirmons alors sont de très graves erreurs, car ce sont là des choses du mental et non de l'Intime.

L'homme véritable est l'Intime et il n'a pas de problèmes, les problèmes viennent du mental.

L'Intime doit battre le mental avec le fouet terrible de la volonté.

L'homme qui s'identifie au mental tombe dans l'abîme.

Le mental est l'âne que nous devons monter pour entrer dans la Jérusalem céleste.

Nous devons commander au mental de cette façon : « Mental, enlève-moi ce problème ; mental, enlève-moi ce désir, etc. Je ne l'admets pas, je suis ton maître et tu es mon esclave jusqu'à la consommation des siècles ».

Malheur à l'homme qui s'identifie au mental, car il perd l'Intime et il aboutira à l'abîme.

Ceux qui disent que tout est mental commettent une très grave erreur, car le mental n'est qu'un instrument de l'Intime.

Tous les ouvrages qui tendent à identifier totalement l'homme au mental sont de la légitime magie noire, parce que l'homme véritable n'est pas le mental.

Nous ne devons pas oublier que les démons les plus subtils et les plus dangereux qui existent dans l'univers résident dans le plan mental.

L'Intime parle au mental de cette façon : « Ne dis pas que tes yeux sont tes yeux, car moi, je vois à travers eux. Ne dis pas que tes oreilles sont tes oreilles, car moi, j'entends à travers elles. Ne dis pas que ta bouche est ta bouche, car moi, je parle à travers elle. Tes yeux sont mes yeux, tes oreilles sont mes oreilles, ta bouche est ma bouche ».

Dans les mondes internes, nous pouvons expulser le corps mental hors de nous afin de converser avec lui face à face, comme avec une personne étrangère.

Nous comprenons alors à fond que le mental est un sujet étranger que nous devons apprendre à diriger avec le fouet terrible de la volonté.

Le repaire du désir se trouve dans le mental.

L'Intime est l'homme véritable qui vit incarné dans tout corps humain et que nous portons tous crucifié dans notre coeur.

Quand l'homme s'éveille du sommeil de son ignorance, il se livre alors à son Intime. Celui-ci s'unit au Christ et l'homme devient tout-puissant, comme l'Absolu d'où il est issu.

L'Intime est Dieu dans l'homme. L'homme qui ignore cette grande vérité n'est qu'une ombre, l'ombre de son Intime.

Le symbole de l'Intime est l'étoile à cinq pointes, la pyramide, la croix aux bras égaux, le sceptre.