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  • Biblioteca Gnostica

     Livres en ligne de V.M. Samael Aun Weor

    La Gnose est un fonctionnalisme très naturel de la conscience,
    une Philosophia Perennis et Universalis.
    Incontestablement,
    la Gnose est la connaissance supérieure des choses.

  • Portada Biblioteca Gnostica 3

    MOURIR

    Il est urgent de désintégrer le Moi,
    de le réduire en poussière, dans le seul but
    qu'existe seulement l'Etre à l'intérieur de nous.

     

  • Eros And Psique

    Naître

    Il est de toute évidence impossible de célébrer
    la Nativité du Coeur si le Christ ne naît pas en nous.

    Celui qui veut célébrer avec jubilation la Nativité du Coeur doit
    fabriquer les Corps existentiels supérieurs de l'Etre.

  • San Pablo

    Se Sacrifier pour l'humanité

    Le Troisième Facteur fondamental de la Révolution de la Conscience
    consiste à se sacrifier pour l'humanité,
    à montrer le chemin aux autres ;
    là est la charité bien comprise, là est l'amour.

  • Cristo Pancrator

TK05 Arcane 5 : Le Hiérarque

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Description de la lame : Nous retrouvons dans cette lame le Hiérarque avec son costume de guerre, tenant dans sa main droite le bâton de pouvoir. Il utilise le masque du chacal uniquement lorsqu'il officie, pour faire justice, ce qui symbolise l'extrême pitié et la suprême dureté de la Loi. Dans les eaux de la vie se trouve la balance de la justice, ce qui indique que les mouvements, actions et réactions du corps physique sont basés sur l'énergie.

Signification ésotérique de l'Arcane : Le nombre 5 est grandiose, sublime ; c'est le nombre de la rigueur et de la loi, celui de Mars et de la guerre.

L'Arcane 5 du Tarot nous indique l'enseignement, le karma, l'explication. Il symbolise le cinquième cycle, la cinquième race, le cinquième soleil, les cinq tattvas, les cinq doigts, les cinq Evangiles, les cinq sens, les cinq cellules du cerveau et des ovaires, les cinq aspects de la Mère divine.

La carte 5 du Tarot est l'initiation, la démonstration, l'enseignement, la loi karmique, la philosophie, la science, l'art. Nous vivons dans l'ère de Samaël, le Cinquième des Sept ; le retour à la Grande Lumière est entamé. La vie a commencé à s'écouler du dehors vers le dedans, nous faisons face au dilemme de l'être ou ne pas être, nous devons nous définir comme anges ou démons, comme aigles ou reptiles, affronter notre propre destin.

L'Arcane 5 est l'Hiérophante, la loi, la rigueur ; c'est le Pentagramme flamboyant, l'étoile flammigère, le signe de l'omnipotence divine ; c'est le symbole ineffable du Verbe fait chair, l'étoile terrible des Mages.

Le Pentagramme représente l'homme, le microcosmos-homme qui, bras et jambes écartés, forme l'étoile à cinq pointes.

Le Pentagramme avec les deux pointes vers le haut représente Satan, il est utilisé dans la magie noire pour invoquer les ténébreux.

Avec l'angle supérieur vers le haut, il représente le Christ interne de tout homme qui vient à ce monde, il symbolise le divin ; nous l'utilisons en magie blanche pour appeler les êtres divins. Posé par terre au seuil d'une porte avec les deux pieds vers l'extérieur, il empêche les entités ténébreuses d'entrer. Le Pentagramme inversé avec les deux pieds vers l'intérieur permet au contraire l'entrée aux ténébreux.

Dans l'angle supérieur du Pentagramme, nous retrouvons les yeux de l'Esprit et le signe de Jupiter, Père sacré des Dieux. Sur les bras, le signe de Mars, symbole de la force. Sur les pieds, le signe de Saturne, symbole de la magie. Au centre, on a le symbole de la philosophie occulte, le caducée de Mercure, ainsi que le signe de Vénus. Le caducée de Mercure représente l'épine dorsale et les deux ailes, l'ascension du feu sacré le long de l'épine dorsale, qui ouvre les sept Eglises de l'Apocalypse de Saint-Jean (les sept chakras) au moyen de la chasteté scientifique. Le calice, symbole de la Yoni féminine, représente aussi le mental cristallisé, contenant le vin de lumière qui séminise le cerveau. L'épée est le phallus masculin. Nous y voyons aussi la clé et le pentacle de Salomon. Le Tetragrammaton est un mantra d'un immense pouvoir sacerdotal.

Selon des mathématiques transfinies, Infini + Infini = Pentalphe (le 5).

Les étudiants peuvent fabriquer un électrum pour se protéger des ténébreux ; en occultisme, nous appelons électrum le Pentagramme confectionné avec les sept métaux des sept planètes : Argent = Lune, Mercure = Mercure, Cuivre = Vénus, Or = Soleil, Fer = Mars, Etain = Jupiter, Plomb = Saturne.

On fait le Pentagramme, on le consacre avec les quatre éléments : feu, air, terre et eau, et on le fumige avec cinq parfums : encens, myrrhe, aloès, soufre et camphre. De ces cinq substances qui servent à consacrer le Pentagramme, les trois premières servent à invoquer le Blanc, le soufre à repousser les entités ténébreuses, et le camphre parfume et attire le succès ; il faut apprendre à manier ces substances. Il faut inscrire sur le Pentagramme les quatre lettres Iod-He-Vau-He et le porter au cou, ce qui nous donne une protection extraordinaire.

Durant la consécration, on souffle cinq fois, pour que l'Etre réel christonique du Maître interne se présente pour consacrer le Pentalphe, et on invoque les cinq archanges : Gabriel, Raphaël, Samaël, Anaël et Orifiel.

Si nous pouvons préparer un Pentagramme métallique et le consacrer, nous pouvons également nous autoconsacrer avec les mêmes rites et parfums que nous utilisons pour notre Pentagramme métallique, car l'homme est une étoile à cinq pointes.

Tous ceux qui se sentiraient sales, remplis de larves ou dans la misère doivent utiliser les cinq parfums pour se fumiger, à condition de fouler le sentier de la chasteté parfaite. Dans les Lumitiaux, on doit établir l'habitude de nettoyer les frères qui sont remplis de larves. Ils en recevront ainsi le bénéfice dans leur âme et dans leur corps.

Dans le Livre des Morts, chapitre LIX, Nou, triomphant, dit ce qui suit : « Je suis le chacal des chacals, et j'obtiens l'air par la présence du Dieu de la lumière, et je conduis le vol de l'oiseau Neveh aux limites du firmament, aux confins de la Terre et aux frontières des extrêmes. Qu'on attribue ainsi l'air à ces jeunes êtres divins ».

Le Hiérarque de l'Arcane 5, le chacal des chacals, est le chef des Archontes du destin ; c'est Anubis, le Dieu à tête de chacal.

Le temple d'Anubis est le temple des Seigneurs du karma. Anubis tient les livres du karma dans le sous-monde. Chaque être humain a son livre de comptes.

Ceux qui apprennent à manier leur Ka (corps astral) peuvent visiter le temple du chacal des chacals pour consulter leur livre et faire leurs affaires.

On peut également solliciter du crédit aux Seigneurs du karma. Tout crédit doit se payer par un travail dans le Grand-OEuvre du Père ou par une souffrance indicible.

Quand le Logos du système solaire me remit la tunique et la cape d'Hiérophante des mystères majeurs, il me dit : « Voici, je te paie ce que je te dois pour les pratiques que tu as enseignées ».

Celui qui veut de la lumière doit donner de la lumière pour recevoir son salaire.

Le chacal des chacals amène la lumière à toutes les limites du firmament et parvient même aux frontières de l'oiseau Neveh, l'énorme serpent, qui est l'un des quarante-deux juges de Maat lors du jugement. Ce grand juge est le Logos du système solaire, et le chacal des chacals travaille sous ses ordres.

Ces jeunes êtres divins qui travaillent avec Anubis sont les Seigneurs du karma.

L'alchimiste doit apprendre à manier son Ka pour visiter le temple du chacal des chacals et régler ses affaires.

Dans notre travail avec la pierre bénie, il est indispensable d'apprendre à mener consciemment nos affaires.

Personne n'échappe à la justice, étant donné qu'au fond de notre conscience existe le Kaom, le policier du karma, qui prend forme chaque fois qu'il enregistre une action positive ou négative.

TK06 Arcane 6 : L'Indécision

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Description de la lame : Debout dans les eaux de la vie, le disciple se trouve face à un triangle dont le sommet est pointé vers le bas. Son bras gauche se trouve placé par-dessus le droit. Tout cela signifie que le disciple est tombé, et c'est pour cette raison qu'il ressent plus d'attirance envers la Méduse (le Moi psychologique) située à sa gauche. A sa droite se trouve une Maîtresse. Cet arcane s'appelle l'Indécision parce que le disciple ne sait pas pour quel chemin opter.

Dans la partie supérieure, un dignitaire de la Loi, assis sur le triangle pointé vers le haut que forme l'arc, vise de sa flèche la tête de la Méduse, en accord avec l'axiome selon lequel « il faut décapiter la Méduse ».

Chaque personnage présente au néophyte un chemin différent : le chemin de la gauche et celui de la droite. La flèche de la justice est pointée contre le chemin de la gauche.

Signification ésotérique de l'Arcane : L'Arcane 6 est l'Amoureux du Tarot, et il signifie la réalisation. L'être humain s'y trouve entre le vice et la vertu, entre la vierge et la prostituée, entre Uranie-Vénus et la Méduse. On se voit obligé de choisir l'un ou l'autre chemin.

L'Arcane 6 est enchaînement, équilibre, union amoureuse de l'homme et de la femme ; une lutte terrible entre l'amour et le désir. Nous y trouvons les mystères du Lingam-Yoni. C'est l'attachement.

La lutte entre les deux ternaires se livre dans l'Arcane 6 ; c'est l'affirmation du Christ interne et la suprême négation de Satan.

L'Arcane 6 est la lutte entre l'esprit et la bête animale. Le nombre 6 représente la lutte entre Dieu et le diable. Cet arcane est illustré par le sceau de Salomon. Le triangle supérieur représente Kether, Chokmah et Binah, le resplendissant dragon de sagesse (Père, Fils et Esprit-Saint), le triangle inférieur représente les trois traîtres, qui se trouvent à être l'antithèse de la Triade divine, à savoir les trois démons du désir, du mental et de la mauvaise volonté qui trahissent le Christ interne instant après instant, et qui constituent les bases de l'Ego (Judas, Caïphe et Pilate) ; ce triangle inférieur est le dragon noir.

TK07 Arcane 7 : Le Triomphe

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Description de la lame : On voit sur cette lame, dans les eaux de la vie, deux sphinx, le blanc et le noir, qui tirent leur char ; ils symbolisent les forces masculines et féminines. Un guerrier, qui représente l'Intime, est debout sur son char de guerre, sur la Pierre cubique (le sexe), et entre les quatre piliers que constituent la science, l'art, la philosophie et la religion, dans lesquels il évolue. Les quatre piliers représentent aussi les quatre éléments, ce qui indique qu'il les domine. Il porte dans sa main droite l'épée flammigère, et dans la gauche, le bâton de pouvoir. L'armure est la science divine qui nous rend puissants. Le guerrier doit apprendre à utiliser le bâton et l'épée, et il obtiendra ainsi la grande victoire.

Sur sa tête, un bonnet à trois pointes représente les trois forces primaires. Dans la partie supérieure apparaît Ra, le Christ cosmique (les ailes).

Signification ésotérique de l'Arcane : L'Arcane 7 représente les sept notes de la lyre d'Orphée, les sept notes musicales, les sept couleurs du prisme solaire, les sept planètes, les sept vices que nous devons transmuter en les sept vertus, les sept Génies sidéraux, les sept corps, les sept dimensions, les sept degrés du pouvoir du feu, les sept paroles secrètes prononcées par le Logos solaire (celles du Calvaire), etc.

L'Arcane 7 est le char de guerre que la Monade a fabriqué pour pouvoir agir dans ce monde, pour travailler dans ce domaine de la vie. Il s'agit de la Monade déjà réalisée qui se manifeste par ses sept corps. D'un autre point de vue, le 7 signifie des luttes, des batailles, des difficultés, mais il vainc toujours malgré les luttes.

Le Père qui est en secret, c'est-à-dire la Monade divine, est immortel, omniscient ; mais sans autoréalisation, il ne peut dominer le physique, il n'a pas la souveraineté sur les éléments. Cela semble incroyable que nous, de misérables vers de terre, devions « rendre le Père puissant », cela semble un blasphème, mais il doit s'autoréaliser.

Une Monade réalisée est toute-puissante, elle a le pouvoir sur le feu, l'air, l'eau la terre. C'est pourquoi le dévot, dans le Livre des morts des Egyptiens, s'adresse ainsi à Horus : « Je fortifie tes jambes et tes bras ». Le dévot lui demande par la suite de fortifier ses trois cerveaux (intellectuel, émotionnel, moteur), car Horus a besoin que les trois cerveaux du dévot soient forts.

En théogonie égyptienne, le Père (Père, Fils et Esprit-Saint) est Osiris ou Ra, et Ra est le Logos dans ses trois aspects. Quand on parle de la Monade, on se réfère à Osiris, c'est Lui qui doit s'autoréaliser, et qui à son tour doit se dédoubler en Père, Mère et Fils ; le Fils se dédouble en Essence et celle-ci nous avale, la Monade devenant ainsi autoréalisée : Essence dans Fils dans Mère dans Père.

Notre Monade à chacun a besoin de nous, et nous avons besoin d'Elle. Une fois où je parlais avec ma Monade, elle me dit : « Je suis en train de t'autoréaliser, et ce que je fais, c'est pour toi ».

Autrement, pourquoi vivons-nous ?. Il y a un but, la Monade veut s'autoréaliser, et c'est pourquoi nous sommes ici.

TK08 Arcane 8 : La Justice

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Description de la lame : Dans cet arcane, on voit dans les eaux de la vie le serpent qui se mord la queue, formant le signe de la Mère cosmique, de l'infini (0, le zéro). Une femme se trouve agenouillée sur un tumulus à trois marches, qui représente l'Arcane AZF (eau plus feu égale conscience).

La femme tient dans sa main gauche l'épée de pouvoir pointée vers le haut, et dans sa droite, elle tient une balance en équilibre, pour indiquer l'équilibre qui doit exister entre le mental, le coeur et le sexe. Dans la partie supérieure apparaît Ra (c'est un autre symbole pour représenter Ra, différent des ailes).

Signification ésotérique de l'Arcane : L'Arcane 8 est le Jugement ; le 8 est le nombre de Job, des épreuves et des douleurs, et on le représente par une épée, qui correspond à l'aspect ésotérique.

Le 8 est le nombre de l'infini. Les forces vitales du feu du Phlégéton et de l'eau de l'Achéron circulent en se croisant dans la Neuvième Sphère, au coeur de la terre, en forme de huit. La forme du symbole de l'infini se retrouve également dans l'épine dorsale. Le signe de l'infini signifie le travail dans la Neuvième Sphère, celle-ci étant le sexe.

L'Arcane 8 du Tarot est une femme qui porte une épée en main, devant la balance de la justice cosmique. En réalité, elle seule peut remettre l'épée au Mage ; sans la femme, aucun initié ne peut recevoir l'épée.

Il y a l'Eve-Vénus, la femme instinctive, et la Vénus-Eve, la femme du foyer ; il y a la Vénus-Uranie, la femme initiée aux grands mystères, et nous affirmons finalement l'existence de l'Uranie-Vénus, la femme adepte, la femme réalisée à fond.

La femme de l'Arcane 8 du Tarot tient la balance d'une main et l'épée de l'autre. Il est nécessaire d'équilibrer les forces, il est nécessaire et urgent de nous sanctifier absolument et de pratiquer l'Arcane AZF ; les forces de l'homme et de la femme s'équilibrent dans l'amour et dans la sagesse.

L'ascension miraculeuse de l'énergie séminale jusqu'au cerveau est possible grâce à une paire de cordons nerveux en forme de huit qui se déroulent à droite et à gauche de l'épine dorsale.

Dans la philosophie chinoise, cette paire de cordons est connue sous les noms classiques de Yin et de Yang, le Tao étant le sentier du milieu, le canal médullaire, la voie secrète par laquelle monte le Serpent.

Il est évident que le premier de ces deux canaux est de nature lunaire, et il est visible que le second est de type solaire.

Quand les atomes lunaires et solaires entrent en contact dans le Triveni, près du coccyx, alors le serpent igné de nos pouvoirs magiques s'éveille.

Le serpent, qui prend la forme d'un cercle dans cette transe gnostique où il dévore sa propre queue, constitue une synthèse extraordinaire du merveilleux message du Seigneur Quetzalcoatl ; dans la position verticale, il illustre l'idée maya et Nahuatl de la vipère divine qui dévore l'âme et l'esprit de l'homme ; ou encore, les flammes sexuelles consumant l'Ego animal, l'annihilant, le réduisant en cendres.

Indubitablement, le serpent est le symbole ésotérique de la sagesse et de la connaissance occulte. Depuis les temps les plus anciens, le serpent est mis en relation avec le dieu de la sagesse.

Le serpent est le symbole sacré de Thoth et de tous les dieux saints tels que Hermès, Sérapis, Jésus, Quetzalcoatl, Bouddha, Tlaloc, Dante, Zoroastre, Bochica, etc.

On peut correctement représenter n'importe quel adepte de la Fraternité blanche universelle par un « grand serpent » à l'image de celui qui occupe une place si notoire parmi les symboles des dieux sur les pierres noires des édifices babyloniens.

Esculape, Pluton, Esmun et Knepp sont tous, selon Dupuis, des déités possédant les attributs du serpent. Ils sont tous guérisseurs, dispensateurs de santé spirituelle et physique, et d'illumination.

Les Brahmanes ont obtenu leur cosmogonie, leur science et leurs arts en assimilant la culture des fameux Nagas-Mayas, appelés par la suite Danavas. Les Nagas et les Brahmanes ont utilisé le symbole sacré du serpent à plumes, emblème indiscutable des Mexicains et des Mayas.

Les Upanishads contiennent un traité sur la science des serpents, ou, ce qui revient au même, sur la science de la connaissance occulte.

Les Nagas (serpents) du bouddhisme ésotérique sont des hommes authentiques, parfaits et autoréalisés en vertu de leur connaissance occulte, et ils sont protecteurs de la loi du Bouddha, parce qu'ils interprètent correctement ses doctrines métaphysiques.

Jamais le grand Kabire Jésus de Nazareth n'aurait conseillé à ses disciples d'être aussi sages que le serpent si celui-ci avait été un symbole du mal. Il n'est pas superflu de rappeler que les Ophites, les sages gnostiques d'Egypte de la « Fraternité du serpent », n'auraient jamais adoré une couleuvre vivante dans leurs cérémonies comme emblème de la sagesse, de la divine Sophia, si ce reptile avait été relié aux puissances du mal.

Le serpent sacré ou Logos sauveur dort blotti au fond de l'Arche, faisant un guet mystique, à l'affût du moment où il s'éveillera.

Kundalini, le serpent igné de nos pouvoirs magiques enroulé à l'intérieur du centre magnétique du coccyx (à la base de l'épine dorsale), est lumineuse comme l'éclair.

Ceux qui étudient la physiologie ésotérique à la manière Nahuatl ou Hindoustane soulignent l'idée transcendantale d'un centre magnétique merveilleux situé à la base de la colonne vertébrale, à égale distance de l'orifice anal et des organes sexuels.

Au centre du chakra Muladhara se trouve un carré jaune, invisible aux yeux de la chair mais perceptible pour la clairvoyance ou sixième sens ; d'après les Hindous, ce carré représente l'élément terre.

On nous a dit qu'à l'intérieur de ce carré, il existe une Yoni, un utérus, et qu'au centre de celle-ci se trouve un Lingam, un phallus érotique dans lequel se trouve enroulé le serpent, cette mystérieuse énergie psychique appelée Kundalini.

La structure ésotérique de ce centre magnétique ainsi que sa position insolite entre les organes sexuels et l'anus offrent des fondements solides et irréfutables aux écoles tantriques de l'Inde et du Tibet.

Il est indubitable que c'est seulement au moyen du Sahaja Maïthuna, de la magie sexuelle, que l'on peut éveiller le serpent.

La couronne formée d'un aspic, le Thermutis, appartient à Isis, notre Divine Mère Kundalini particulière et individuelle, car chacun d'entre nous a la sienne.

Le serpent, en tant que déité féminine en nous, est l'épouse de l'Esprit-Saint, notre Vierge Mère pleurant au pied de la croix sexuelle, le coeur transpercé par sept poignards.

Il n'y a pas de doute que le serpent des grands mystères est l'aspect féminin du Logos. Dieu-Mère, épouse de Shiva, elle est Isis, Adonia, Tonantzin, Rhéa, Marie, ou pour mieux dire, Ram-Io, Cybèle, Opis, Der, Flore, Paule, Io, Akka, la Grande Mère en sanscrit, la Déesse des Lha, Lares ou esprits d'ici-bas, la Mère angoissée de Huitzilopochtli, l'Ak ou Déesse blanche en turc, la Minerve chalcidique des mystères initiatiques, l'Aka-Bolzub du Temple lunaire de Chichen-Itza (Yucatan), etc.

TK09 Arcane 9 : L'Ermite

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Description de la lame : Dans cet arcane, nous voyons dans les eaux de la vie une lune qui monte. Dans la partie centrale, un vieil ermite avance en tenant dans sa main gauche la lampe qui lui indique le chemin ; c'est la lampe d'Hermès, la sagesse. Il s'appuie de sa main droite sur la canne des patriarches, qui représente la colonne vertébrale avec ses sept Eglises. L'ermite, prudent et sage, est enveloppé dans la cape protectrice d'Apollonius, qui symbolise la prudence. Derrière lui se dresse le palmier de la victoire.

Dans la partie supérieure, un soleil qui éclaire de ses trois rayons (indiquant les trois forces primaires) descend pour s'unir à la lune. La lune monte et le soleil descend ; cela indique que nous devons transformer la lune en soleil par la transmutation, convertir par l'arcane AZF les corps lunaires en corps solaires.

L'Arcane 9 nous indique clairement les neuf sphères des enfers atomiques de la nature, et les neuf sphères des neuf cieux. Cet arcane indique également les neuf planètes représentées dans les neuf sphères de la planète Terre.

L'initié doit descendre dans les neuf sphères submergées pour ensuite gagner les neuf cieux correspondant à chaque planète.

Signification ésotérique de l'Arcane : L'Arcane 9 est l'Ermite, la solitude. Cet arcane, à un niveau plus élevé, est la Neuvième Sphère, le sexe. La descente à la Neuvième Sphère était, dans les temples anciens, la plus grande épreuve pour la dignité suprême de l'Hiérophante. Hermès, Bouddha, Jésus-Christ, Zoroastre, Dante, et beaucoup d'autres grands initiés ont dû traverser cette épreuve suprême, descendre dans la Neuvième Sphère, pour travailler avec le feu et l'eau, origine des mondes, des bêtes, des hommes et des Dieux. Toute initiation blanche authentique commence par là.

Dans la Neuvième Sphère ou neuvième strate de la Terre, au centre de la Terre, au coeur même de celle-ci, se trouve le signe de l'infini, resplendissant. Ce signe a la forme d'un huit. Le signe de l'infini est le Saint-Huit. On trouve dans ce signe la représentation du coeur, du cerveau et du sexe du génie de la Terre. Le nom secret de ce génie est Chamgam.

Le Zohar nous avertit avec insistance qu'au fond de l'abîme vit l'Adam Protoplastos, le principe différenciateur des âmes. Nous devons livrer une lutte à mort contre ce principe. La lutte est terrible, cerveau contre sexe et sexe contre cerveau ; et ce qu'il y a de plus terrible et de plus douloureux, c'est cette lutte coeur contre coeur.

Il est évident que toutes les forces tournent dans les êtres humains sur la base du Saint-Huit. Celui qui veut entrer dans la cité aux neuf portes que mentionne la Bhagavad-Gita doit se résoudre à descendre dans la Forge ardente de Vulcain.

Dans l'organisme humain, la Neuvième Sphère est le sexe ; celui qui veut s'autoréaliser doit descendre à la Neuvième Sphère pour y travailler avec l'eau et le feu, pour parvenir à la Seconde Naissance.

La Forge ardente de Vulcain (le sexe) se trouve dans la Neuvième Sphère. C'est là que Mars descend pour retremper son épée flammigère et conquérir le coeur de Vénus (l'initiation Vénuste) ; Hercule pour nettoyer les écuries d'Augias (les bas-fonds animaux) ; Persée pour couper la tête de la Méduse (le Moi psychologique ou Adam terrestre) avec son épée flammigère, et cette tête parsemée de serpents, l'étudiant ésotérique doit la remettre à Minerve, la déesse de la sagesse.

Le foetus demeure neuf mois à l'intérieur du ventre maternel, et, neuf âges sont nécessaires dans le ventre de Rhéa, de Tonantzin, de Cybèle, c'est-à-dire de la Mère Nature, pour que naisse une humanité planétaire. Il est donc tout aussi évident qu'il faille descendre à la Neuvième Sphère pour pouvoir y être conçu et parvenir à cette seconde naissance.

Jésus dit à Nicodème : « A moins de naître de nouveau, tu ne pourras entrer dans le Royaume des cieux » (Jean 3 :1-15). Cela signifie fabriquer les corps solaires ; personne ne peut pénétrer dans le Royaume en étant vêtu de haillons lunaires. Il faut fabriquer les corps solaires, et cela ne s'obtient qu'en transmutant l'énergie créatrice. En théogonie égyptienne, ces corps solaires sont représentés par le Sahu égyptien. Personne n'a le droit de s'asseoir à la table des anges s'il n'est pas vêtu des corps solaires. Nous devons fabriquer le To Soma Heliakon, le corps d'or de l'homme solaire.

Il est écrit : « Etroit est le chemin qui mène à la lumière ». Celui qui veut suivre le chemin, « qu'il se renie lui-même, qu'il porte sa croix et qu'il me suive » (les trois facteurs de la révolution de la conscience : mourir, naître et se sacrifier).

Celui qui veut s'autoréaliser doit être disposé à renoncer à tout : richesse, honneurs, paix, prestige ; il doit donner son propre sang.

Il doit avoir un centre de gravité, un centre permanent de conscience. Nous tous, les êtres humains, nous ne sommes que des machines manipulées par nos Moi (l'Ego est pluriel), nous sommes placés dans une situation désavantageuse, ce qui implique pour nous la nécessité de faire des surefforts et de tuer le Moi ; cet Ego est le Méphistophélès, la racine de toutes nos souffrances et douleurs, et il vit en fonction de son propre conditionnement. Nous devons le réduire en poussière cosmique pour acquérir une conscience éveillée, pour être capables de voir le sentier.

Par savoir, on entend : voir, entendre et palper les grandes réalités.

Il est nécessaire de comprendre ce que signifie le fond de l'abîme ; quand on parle de descendre au fond de l'abîme, c'est une chose réelle. En descendant dans la Neuvième Sphère, nous nous mettons, par la Loi des concomitances ou des relations, en accord avec l'organisme planétaire où nous vivons. Quiconque travaille dans la Neuvième Sphère est descendu au fond de son aspect réel, et si cette personne qui est en train de travailler se désincarnait, elle verrait qu'elle vit réellement dans cette région (la Neuvième Sphère est le centre de la Terre). Bien entendu, c'est celui qui a éveillé sa conscience qui pourrait se rendre compte de cela. Il faut avertir le néophyte que dans la Neuvième Sphère existe la douleur suprême, comme nous le dit Dante dans La Divine Comédie ; les larmes des condamnés se figent dans leurs yeux, et dans d'autres cas, les eaux leur montent jusqu'aux organes créateurs.

Il faut savoir comprendre, il faut savoir apprendre à souffrir, à se résigner. Ceux qui ne sont pas résignés échouent, c'est comme un ex abrupto, une chose paradoxale, que de vouloir trouver le bonheur dans la Neuvième Sphère. Ce serait absurde ; le fait est que l'autoréalisation intime coûte cher et qu'on doit la payer, peut-être même au prix de sa propre vie.

Hiram Abif ne fut-il pas assassiné et recherché par « vingt-sept Maîtres », dont la somme kabbalistique donne 2 + 7 = 9 ?.

Il y a dans la Neuvième Sphère de grandes douleurs, jusqu'à ce que l'on parvienne enfin à la Seconde Naissance. Quand Jésus dit à Nicodème qu'il devait naître à nouveau, celui-ci n'a pas compris, mais Jésus, lui, connaissait le grand mystère. Et s'échappe-t-on un jour de la Neuvième Sphère ?. Oui, quand on parvient à la seconde naissance.

Après que j'eus créé le To Soma Heliakon dans la Forge des Cyclopes (le sexe), je dus passer un temps en réflexions profondes. Dans la demeure de l'amour, dans le temple des « deux fois nés », je rencontrai d'autres frères et soeurs qui avaient eux aussi travaillé intensément dans la Forge ardente de Vulcain (le sexe) ; ils resplendissaient tous glorieusement parmi les charmes divins et indescriptibles du Vendredi Saint. Nous nous réunissions pour discuter des luttes et des peines, nous en étions sortis victorieux. Cependant, tout ceci est le principe des principes et le fondement des fondements ; il y a autre chose à dire là-dessus, et il est nécessaire que vous en soyez informés.

Si un deux fois né, une personne qui est parvenue à l'Adeptat tente de parvenir à l'état angélique, il devra à nouveau descendre dans le puits profond de l'univers jusqu'à la Neuvième Sphère, et une fois le travail terminé, remonter par l'escalier ou l'échelle de Lucifer pour atteindre l'état angélique. S'il veut être archange, principe, trône ou chérubin, il doit faire la même chose, descendre pour ensuite monter.

Il faut comprendre et distinguer une chute d'une descente ; celui qui a déjà été décapité, ne peut être « récapité ». Juste avant d'entrer dans l'Absolu, il faut descendre à la Neuvième Sphère.

Si on parvient à la seconde naissance, le sexe devient alors interdit, on ne l'utilisera plus parce qu'on le veut simplement, mais seulement si on en reçoit l'ordre, l'ordre sacré, de la part de la Fraternité blanche ou du Père qui est en secret, et si on nous ordonne de descendre dans le puits de l'abîme, il faut obéir, et ce n'est pas du plaisir, mais plutôt de la douleur, du sacrifice.

Il faut descendre par l'échelle luciférienne et il faut souffrir, nous devons nous rendre maîtres tant des forces supérieures que des forces inférieures. Le Père qui est en secret ordonne ce qu'il faut faire, on descend seulement lorsqu'on en reçoit l'ordre.

Seul celui qui tombe perd ses degrés initiatiques, non pas celui qui descend. Une fois le travail terminé, on reçoit les ordres et on ne fait plus usage du sexe de manière capricieuse. C'est le Père qui est alors maître de cet acte, et l'ordre doit venir du Père. Le sexe ne nous appartient pas à nous, mais au Père.

La Loi du Léviathan est celle de ce Maçon qui est passé par tous les travaux ou degrés ésotériques, et comme il a été décapité, il ne peut être « récapité », il ne peut subir de dommages ni d'en haut, ni d'en bas ; il vit en accord avec la Loi, avec la grande Loi. Voilà la connaissance supérieure de la Maçonnerie ésotérique.

D'abord on fait sa volonté capricieuse, ensuite on doit faire la volonté du Père. Quand on n'a plus d'Ego, la méchanceté disparaît et on ne sait faire que la volonté du Père. C'est Lui notre Etre véritable, l'Ancien des jours, il est au-delà de l'Atman ; quand il ordonne, ses ordres doivent être exécutés.

On finit par se libérer de la Neuvième Sphère au moment où l'on se convertit en un Paramartasatya (un habitant de l'Absolu) ; on plonge alors dans le bonheur abstrait. Mais avant d'y accéder, il y aura une humiliation ; on doit redescendre, autrement on viole la Loi du Léviathan, le sceau de Salomon.

Nous trouvons aussi dans l'Apocalypse de la Sainte Bible les mystères de la Neuvième Sphère : « Et j'appris combien furent alors marqués du sceau : cent quarante-quatre mille de toutes les tribus des fils d'Israël » (7 :4). En faisant la somme kabbalistique de ces nombres, nous obtiendrons le nombre neuf : 1 + 4 + 4 = 9 ; c'est la Neuvième Sphère, le sexe. Seuls ceux qui seront parvenus à la chasteté absolue seront sauvés.

« Puis voici que l'Agneau apparut à mes yeux ; il se tenait sur le mont Sion, avec cent quarante-quatre milliers de gens portant inscrits sur le front son nom et le nom de son père » (14 :1). Le mont Sion représente les mondes supérieurs ; les chiffres sont une quantité symbolique, et ils se décomposent kabbalistiquement de cette manière : 1 + 4 + 4 = 9. Neuf est la Neuvième Sphère, le sexe. C'est seulement par le Grand Arcane que nous pourrons être sauvés et recevoir le nom du Père sur notre front. Le peuple, c'est Sion, le peuple spirituel de Dieu. Ce peuple est formé de tous ceux qui pratiquent la magie sexuelle (c'est un peuple de chasteté).

Parlant de la Jérusalem nouvelle, on y dit : « Puis il en mesura le rempart, soit cent quarante-quatre coudées, d'après une mesure humaine, qui est en même temps une mesure d'ange » (21 :17) 144 = 1 + 4 + 4, ce qui donne 9, le sexe. Le 9 est une mesure humaine qui est à la fois une mesure d'ange. Nous demeurons neuf mois dans le vendre maternel. Le Fils de l'homme ne peut naître que dans la Neuvième Sphère. On n'a jamais connu d'ange qui ne soit né dans la Neuvième Sphère.

Celui qui veut décapiter la Méduse doit descendre à la Neuvième Sphère ; celui qui veut incarner le Christ doit descendre à la Neuvième Sphère ; celui qui veut dissoudre le Moi doit descendre à la Neuvième Sphère. La Neuvième Sphère est le Sanctum Regnum de l'omnipotence divine du Troisième Logos. Dans la Neuvième Sphère, nous trouvons la Forge ardente de Vulcain.

Tout pigeonneau qui travaille dans le Grand OEuvre doit s'appuyer sur son bâton, s'éclairer de sa propre lampe et s'envelopper dans sa cape sacrée. Tout pigeonneau doit être prudent. Si vous voulez incarner le Christ, soyez semblables au citron. Fuyez la luxure et l'alcool. Tuez les racines les plus intimes du désir.

Nombreux sont les étudiants ésotéristes qui affirment erronément qu'il y a de nombreux chemins pour parvenir à Dieu. Le divin grand Maître Jésus a pourtant dit : « Etroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Lumière, et il en est peu qui le trouvent » (Mat. 7 :14).

Si l'étudiant ésotériste passe au crible le contenu en entier des quatre Evangiles, il pourra constater par lui-même que Jésus n'a jamais dit qu'il y avait plusieurs chemins.

L'adorable Sauveur du monde n'a parlé que d'une seule porte étroite, et d'un seul chemin resserré et difficile. Et cette porte est le sexe !. Il n'y a pas d'autre chemin pour parvenir à Dieu. De toute l'éternité, on n'a jamais vu de prophète qui ait connu une porte autre que celle du sexe.

Certains étudiants ésotéristes dans l'erreur, confus, trompés, s'objectent à ces enseignements, et affirment que Pythagore, Zoroastre, Jésus et d'autres initiés étaient célibataires, et qu'ils n'auraient prétendument jamais eu de femme.

Dans tous les temples de mystères, il y eut des vestales sacrées. Les matérialistes, les irrespectueux, les mal intentionnés ont arbitrairement cherché à les traiter de prostituées sacrées. Ces vestales étaient cependant de véritables vierges initiées. Des vierges ésotériques, bien que leurs corps n'étaient plus, physiologiquement, des corps de vierges.

Les initiés du Temple, Pythagore, Zoroastre, Jésus-Christ et tous ces initiés de l'antiquité ont en réalité tous pratiqué, sans exception, l'Arcane AZF avec les vestales du Temple. C'est uniquement dans la Forge ardente de Vulcain que ces grands initiés ont pu retremper leurs armes et conquérir le coeur de Vénus.